L’Italie vient de publier un PIB révisé au second trimestre de +0,8% au lieu de +0,7% estimé initialement. Cela reste néanmoins l’une plus faibles croissances de la zone euro.
D’après Jean Claude Trichet (en villégiature, en compagnie d’autres grands argentiers à Cernobbio, un des sites les plus chics sur les bords du lac de Côme), l’Europe jouit d’une croissance de +1,6%, passant largement devant les Etats-Unis qui ne peuvent revendiquer plus de 1,2%.
Les Etats-Unis subissent de surcroît une chute de leur productivité, et il n’y a aucun signe d’amélioration au 3e trimestre.
Mais si l’emploi s’avère robuste cet après-midi, nul doute que les marchés ne manqueront pas d’anticiper une hausse de taux en septembre… celle que la Fed n’a pas mise en oeuvre avant le Brexit, quand la croissance avoisinait encore +2% ! Il est urgent que l’Amérique se tire une balle dans le pied, d’autant que Donald Trump rattrape Hillary Clinton dans les sondages.