L’indice S&P/Case-Shiller, le baromètre des prix de l’immobilier dans les 20 principales métropoles américaines, s’inscrit en hausse de 5,1% en août, conformément au consensus.
Le nombre de biens disponibles s’étant contracté de 6,8% sur 12 mois, la rareté alimente la cherté, laquelle atteint un paroxysme dans la région de San Francisco/Bay Area avec des prix qui s’envolent parfois de +20% sur 12 mois dans certains quartiers recherchés par les « hypsters ».
Bon d’accord : tout le monde ne dispose pas de 200 000$ de revenus par an et n’est pas prêt à investir 1 million de dollars dans une petite maison toute étroite et toute en hauteur de 80 m² sous prétexte qu’elle se situe sur la ligne du cable car.
Oublions San Francisco et examinons un peu le chiffre du jour sous un autre éclairage. Certainement plus parlant pour nous tous… L’indice S&P/Case-Shiller retrace, à 0,1 point près, son record absolu du sommet de la bulle immobilière de fin 2006/début 2007, presque à 10 ans de distance.
Le marché n’apprend – apparemment – jamais rien de ses excès passés… ou plutôt, il s’empresse d’oublier !
C’est pour se « rappeler » qu’il convient de fêter certains anniversaires… dont acte !