Après une séance de forte baisse, les indices européens retrouvent des couleurs de manière prononcée. En effet, au moment où nous écrivons ces lignes, le DAX 30 (DE30) gagne plus de 1 % à 10 895 points et le CAC 40 (FRA40) évolue au-dessus des 4 810 points. La dernière session boursière de la semaine sera rythmée par la publication du rapport des Non-Farm Payroll (NFP) sur les créations d’emplois du mois de novembre et les chiffres du chômage sur la même période aux Etats-Unis. Par ailleurs, on s’intéressera à la première estimation de l’indice Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur américain au titre du mois de décembre et à l’indice d’activité pétrolière américaine de la semaine, selon Baker Hughes.
Une approche plus « pragmatique »
D’après le Wall Street Journal (WSJ), la Réserve fédérale (Fed) envisage de temporiser la remontée des taux et d’avoir une approche plus « pragmatique » en matière de politique monétaire. Bien sûr, cette annonce est à l’origine du rebond technique que nous observons sur les indices européens depuis l’ouverture du marché. Concernant les NFP de ce vendredi, le consensus anticipe la création de 198 000 emplois au mois de novembre. Pour l’heure, le rapport préliminaire ADP a fait état de 179 000 créations d’emplois dans le secteur privé au mois de novembre. Evidemment, cette donnée est ressortie inférieure aux attentes du consensus qui anticipait des créations de l’ordre de 195 000 emplois. Dans le même temps, le département du Travail a fait état d’une diminution de 4 000 inscrits à 231 000 inscriptions au chômage pour la semaine terminée au 1er décembre.
D’après le département de l’Energie américain (DoE), les stocks hebdomadaires de brut se sont contractés de 7,32 millions de barils pour la semaine terminée au 30 novembre. En revanche, les stocks de produits distillés et d’essence ont respectivement augmenté de 3,8 et 1,7 million(s) de barils sur la même période. Malgré cette bonne statistique, le contrat WTI a terminé la séance de jeudi en baisse de 2,65 % à 51,49 $ dollars le baril. En cause : l’absence de véritable accord entre les pays de l’OPEP et OPEP+. Les discussions devraient se poursuivre ce jour entre les différents pays.