Et voilà le travail !
Le maudit Brexit fait déjà des siennes puisque les embauches ont chuté de -9% en avril en Angleterre, à cause de l’incertitude suscité par la perspective d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE).
Le mois de mai risque d’être du même acabit (gel des recrutements) et ce ne sera même pas la peine d’envoyer un CV début du mois de juin.
Mais le Brexit a bon dos, car l’Angleterre pourrait être touché comme beaucoup d’autres pays européens par un ralentissement économique plus général.
Cela fait des mois et des trimestres que la « City » licencie des équipes de traders: cela n’a rien à voir avec le « Brexit » puisque c’est tout simplement la conséquence de la difficulté à faire de l’argent avec l’argent quand ce même argent offre des rendements négatifs.
Londres est le théâtre d’un bulle immobilière historique et les mises en chantier ralentissent.
Par ailleurs, les contrats « 0 heure » (pas de salaire, pas d’horaires) qui sont une véritable machine à truquer sans vergogne les statistiques du chômage ont atteint leur limite: cette version moderne de l’esclavage mais en plus antisocial -aucune obligation pour l’employeur de loger et nourrir le personnel concerné- ne fait plus recette auprès des demandeurs d’emploi.
Allez savoir pourquoi…