Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Après la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, voici que l’Espagne -par la voix de Pedro Sanchez- reconnaît à son tour ce lundi matin Juan Guaido en tant que chef de l’Etat vénézuélien par intérim.
Mais le “fait décisif” en ce 4 février, c’est que la Maison Blanche admette qu’une intervention militaire américaine pour faire tomber le Président en exercice Nicolas Maduro “est une option”.
L’arme la plus redoutable cependant dont les Etats-Unis pourraient faire usage est “pacifique”: elle consisterait à ne plus raffiner le pétrole vénézuélien, lequel ne peut être exporté “tel quel” car trop “lourd”.
Alors que la pression monte sur Caracas, le baril de “Brent” (pétrole de la Mer du Nord coté à Londres) refranchit les 63€ puis 63,5€ (zénith des 18 et 21 janvier 2019) puis 63,5€ (zénith intraday du 4 décembre) : cette étape pourrait préfigurer le retracement des 70,75€ (plancher du 15 août 2018).