La séance du jour sera marquée par une batterie de statistiques et le rebond des indices européens. Concernant le calendrier économique, nous assisterons à la publication de statistiques majeures en Europe et aux États-Unis. Sur le Vieux continent, nous prendrons connaissance du PIB britannique à 10h30 et de l’indice des prix à la consommation en zone euro pour le mois de janvier à 11h. Aux États-Unis, la séance sera émaillée par la publication des commandes de biens durables de janvier et les inscriptions hebdomadaires au chômage. En Asie, les places boursières ont clôturé en ordre dispersé. À Tokyo, l’indice NIKKEI225, a terminé en hausse de 1,41 % à 16 140,34 points en raison du rebond des cours du pétrole et du repli du yen. Décryptage.
Le G20 et la Fed en ligne de mire !
Comme évoqué dans l’analyse de la veille, certains membres de la Fed continuent de penser qu’il y a des raisons de relever les taux aux États-Unis. En effet, pour Esther George, présidente de la Fed de Kansas City, l’institution devrait revoir sa position en matière de taux. Du côté de Jeffrey Lacker, président de la Réserve fédérale de Richmond, c’est le même son de cloche. En effet, ce dernier a déclaré que l’économie américaine ne risque pas de retomber en récession et que l’inflation devrait redécoller. Par ailleurs, Robert Kaplan, président de la Fed de Dallas, a jugé opportun d’attendre avant d’évaluer les effets du resserrement des conditions financières sur la politique monétaire de l’institution.
Toujours sur le front de la macroéconomie, les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 doivent se réunir demain à Shanghai afin de s’accorder sur une augmentation des dépenses publiques pour relancer la croissance mondiale. Pour le FMI, "Les difficultés des économies émergentes et les turbulences sur les marchés financiers signalent des risques plus élevés de déraillement de la reprise au moment où l'économie mondiale est fortement vulnérable à des chocs défavorables". Cependant, pour Jacob Lew, secrétaire du Trésor américain, "Il ne faut pas s'attendre à une réponse de crise dans un environnement sans crise".
En ce qui concerne les matières premières, le contrat de WTI a terminé en hausse de 2,25% à 32,22$ le baril. Le département de l’énergie a fait état d’une progression des stocks de pétrole pour la semaine terminée au 19 février. En effet, les stocks hebdomadaires de pétrole sont ressortis supérieurs aux attentes à 3,5 millions de barils. En revanche, les stocks d’essence ont diminué de 2,2 millions de barils à 256,46 millions et les réserves de produits distillés (fioul domestique) ont reflué de 1,7 million de barils à 160,72 millions. Pour l’heure, nous conservons notre biais baissier sur le WTI en raison du refus de l’OPEP de réduire sa production et de la position de l’Iran.