A l’image de jeudi, les marchés européens ont ouvert en hausse après les très bonnes statistiques en provenance de Chine. Du côté des changes, l’euro s’inscrit en hausse face au dollar US, autour des 1,1710 $ pour 1 €. Pour ce vendredi, nous prendrons connaissance de la balance commerciale du mois de juillet en zone euro et du discours de Mark Carney, gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), au sujet de la politique monétaire de la BoE. Du côté des Etats-Unis, la séance sera rythmée par l’évolution des prix à l’importation/exportation du mois d’août, les ventes au détail, la production industrielle du même mois et enfin, l’indice Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur du mois de septembre aux Etats-Unis.
Une BCE toujours aussi accommodante
Sans surprise, la Banque centrale européenne (BCE) a souhaité conserver sa politique monétaire accommodante jusqu’à l’été 2019 afin de ne pas pénaliser l’inflation. En outre, les achats d’actifs diminueront de moitié à 15 milliards d’euros jusqu’à la fin de l’année. Dans son discours, Mario Draghi, président de l’institution de Francfort, n’a pas manqué de notifier la dégradation du contexte commercial, la montée du protectionnisme et les tensions sur les marchés émergents. Sur le volet des changes, la paire EURUSD a retrouvé le niveau des 1,17 $ pour 1 €. Dans un tel contexte, nous avons un avis acheteur sur cet actif et pensons qu’il pourrait rallier le niveau des 1,1768 à court terme.
Du côté des matières premières, le contrat WTI a terminé jeudi en baisse de 2,53 % à 68,59 dollars le baril. Au-delà des prises de bénéfices, les cotations ont été pénalisées par le dernier rapport de l’Agence internationale de l’Energie (AIE). En effet, le rapport indique que la demande mondiale pourrait se rapprocher des 100 millions de barils par jour en raison de la montée des risques économiques. Pour conclure, dans la mesure où les cours du WTI consolident autour du niveau des 68,60 $ le baril, nous avons un biais acheteur sur l’actif et pensons qu’il pourrait retrouver le niveau de 70 $ le baril à court terme.