A l’image de mercredi, les indices devraient ouvrir en baisse dans l’attente de la décision monétaire de la BCE et de l’intervention de M.Draghi. Concernant le calendrier économique de ce jeudi, nous prendrons connaissance de l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne. Du côté des Etats-Unis, on s’intéressera aux commandes de biens durables, à la balance commerciale et aux promesses de ventes de logements au titre du mois de septembre. Par ailleurs, nous assisterons à la parution des inscriptions hebdomadaires au chômage. Sur le front des entreprises, la séance sera émaillée par les publications de résultats d’Amazon (NASDAQ:AMZN), Alphabet (NASDAQ:GOOGL) (Google), Intel (NASDAQ:INTC), Merck & Co, Daimler (DE:DAIGn), Orange, Schneider Electric (PA:SCHN), Lloyds Banking group, Twitter (NYSE:TWTR) et bien d’autres encore.
Focus sur la BCE !
Inutile de le dire, les marchés sont ébranlés par les récents évènements géopolitiques et macroéconomiques. Sur le volet des changes, la paire EURUSD est pénalisée par le niveau des rendements obligataires aux Etats-Unis, le ralentissement de la croissance en zone euro et les difficultés en matière de politique européenne (Italie et Brexit). Evidemment, les opérateurs ont les yeux rivés sur la décision monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la prochaine intervention de Mario Draghi, président de la BCE. D’après la banque française BNP, la BCE devrait annoncer la fin de ses achats nets d’actifs (Quantitative Easing- QE). Pour la banque, « Une annonce en octobre témoignerait de la confiance du Conseil des gouverneurs dans les perspectives d'inflation, malgré certaines statistiques fâcheuses. Un report signalerait cependant que le conseil des gouverneurs souhaite attendre les projections actualisées des équipes de la BCE, qui seront présentées en décembre, pour s'assurer que les dernières statistiques confirment les perspectives d'inflation à moyen terme ».
Au chapitre des matières premières, les stocks de pétrole brut sont ressortis en hausse de 6,3 millions de barils pour la semaine terminée au 19 octobre. En revanche, les stocks de produits distillés et d’essence se sont respectivement contractés de 2,2 et 4,8 millions de barils sur la même période. Bien que les stocks brut aient augmenté pour la cinquième semaine consécutive, la contraction des produits raffinés laisse penser que la demande pourrait rebondir dans les prochaines semaines. Sans surprise, le contrat WTI a terminé mercredi en petite hausse de 0,59 % à 66,82 dollars le baril. Pour conclure, nous avons un biais positif sur le WTI et estimons que la hausse devrait se poursuivre en direction des 68 $ le baril.