La Banque Centrale Européenne se réunit demain, avec l’annonce des taux à 13h45 et la conférence de presse de Mario Draghi à partir de 14h30.
Globalement, ont peu s’attendre à une réunion ennuyante.
Les données de l’inflation ne justifient en effet pas un tournant hawkish dans le discours de Draghi. L’inflation a certes accéléré en mars à 1.3% a/a, contre 1.1% en février, mais l’IPC Core reste mitigé à 1.1%, bien en dessous de la cible de 2% de la BCE.
C’est en effet la principale raison qui fait que Mario Draghi devrait rester prudent au sujet de la confirmation de la fin du QE.
Il semble en effet plus probable que la BCE attende la réunion de Juin, voire celle de juillet (comme l’on suggéré de récentes « fuites » en provenance d’officiels de la BCE) pour annoncer fermement une date définitive pour la fin de son programme d’achats d’actifs.
Les indicateurs économiques ne justifient pas non plus que Draghi affiche un optimisme trop prononcé. On soulignera notamment l’indice PMI manufacturier du mois d’avril pour la Zone Euro, qui a rejoint un plus bas de 14 mois.
Les indices de confiance allemands ZEW et IFO récemment publiés se sont eux aussi révélés décevants, ce qui est sans doute liée à l’incertitude sur le futur des relations commerciales avec les Etats-Unis, qui semble parfois vouloir générer une guerre commerciale.
Enfin, en ce qui concerne l’EUR/USD, il est difficile de prévoir la réaction de la paire. L’Euro a en effet nettement chuté ces derniers jours, entamant son potentiel baissier. Par ailleurs, après avoir un temps anticipé une annonce de fin du QE pour cette réunion de la BCE, les traders ont la semaine dernière revu leur copie, après quelques déclarations dovish d’officiels de la BCE. L’absence d’annonce sur le QE pourrait donc déjà être largement intégrée aux cours.
Globalement, ont peu s’attendre à une réunion ennuyante.
Les données de l’inflation ne justifient en effet pas un tournant hawkish dans le discours de Draghi. L’inflation a certes accéléré en mars à 1.3% a/a, contre 1.1% en février, mais l’IPC Core reste mitigé à 1.1%, bien en dessous de la cible de 2% de la BCE.
C’est en effet la principale raison qui fait que Mario Draghi devrait rester prudent au sujet de la confirmation de la fin du QE.
Il semble en effet plus probable que la BCE attende la réunion de Juin, voire celle de juillet (comme l’on suggéré de récentes « fuites » en provenance d’officiels de la BCE) pour annoncer fermement une date définitive pour la fin de son programme d’achats d’actifs.
Les indicateurs économiques ne justifient pas non plus que Draghi affiche un optimisme trop prononcé. On soulignera notamment l’indice PMI manufacturier du mois d’avril pour la Zone Euro, qui a rejoint un plus bas de 14 mois.
Les indices de confiance allemands ZEW et IFO récemment publiés se sont eux aussi révélés décevants, ce qui est sans doute liée à l’incertitude sur le futur des relations commerciales avec les Etats-Unis, qui semble parfois vouloir générer une guerre commerciale.
Enfin, en ce qui concerne l’EUR/USD, il est difficile de prévoir la réaction de la paire. L’Euro a en effet nettement chuté ces derniers jours, entamant son potentiel baissier. Par ailleurs, après avoir un temps anticipé une annonce de fin du QE pour cette réunion de la BCE, les traders ont la semaine dernière revu leur copie, après quelques déclarations dovish d’officiels de la BCE. L’absence d’annonce sur le QE pourrait donc déjà être largement intégrée aux cours.