Hier soir, les cours du pétrole ont plongé à Wall Street avec un baril de WTI en repli de près de 5% sur les 49 $. Pourtant, l’OPEP avait décidé de reconduire la baisse de production de 1,8 millions de barils par jour jusqu’en 2018 – ce que l’Irak et l’Iran ont soutenu. Cependant, le marché avait déjà acheté la rumeur depuis trois semaines… et a donc vendu la nouvelle. En outre, certains économistes attendaient des réductions plus importantes, sur une durée plus longue, et ont donc été déçu par ces annonces. Cela n’a toutefois pas empêché les indices d’inscrire de nouveaux records historiques sur une sixième séance de hausse d’affilée. Sur ce point d’ailleurs, en cas de nouvelle hausse en en cette dernière séance de semaine, le S&P 500 réaliserait sa plus longue série haussière depuis juillet 2013. Côté parisien, le CAC40 a été pénalisé par la mauvaise orientation du baril (qui pèse sur Total (PA:TOTF)), et l’indice ne suit pas Wall Street dans ses records. Ce matin, on le retrouve d’ailleurs légèrement dans le rouge. Graphiquement, une cassure des 5315 points plaiderait en faveur d’une nouvelle impulsion baissière vers les 5275 points. A l’inverse, un rebond au-delà des 5370 points permettrait de viser un comblement de la zone de gap ouverte mercredi dernier sur les 5385/5400 points. Pour le reste sinon, les marchés ont salué hier soir les Minutes de la dernière réunion de la Fed, qui confirment la perspective d’un nouveau tour de vis monétaire à suivre, probablement dès le mois prochain. La banque centrale américaine a en outre indiqué qu’elle préparait cette année un plan de réduction de son bilan Aujourd’hui, on suivra l’évolution des commandes de biens durables en avril, l’indice de confiance du consommateur du Michigan en mai et surtout la deuxième estimation du PIB du premier trimestre. Sur cette dernière statistique, le consensus Bloomberg table sur une révision en hausse de 0,2 point à 0,9%. Au niveau corporate :
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