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Réunion de l’OPEP : Qui prolongera l´abaissement de la production?

Publié le 24/05/2017 15:13
Mis à jour le 09/07/2023 12:31

Cet article a été publié en anglais le 25 mai 2017

En vue de la réunion de l’OPEP programmée jeudi, nous vous offrons une ventilation (par pays) des principaux problèmes que rencontrerons l’OPEP et les pays non-membres participants à l’accord. La question principale qui sera abordée lors de cette réunion sera : quels pays sont en faveur de l’extension de l’accord visant à réduire la production pétrolière, durant combien de mois sont-ils prêts à s’engager, et de nouveaux pays se joindront-ils à cet effort collectif ?

Se basant sur le leadership de l’Arabie Saoudite, et sur la confirmation offerte par le ministre du pays Khalid al-Falih et d’autres intervenants, les marchés anticipent déjà une extension de l’accord. Si les participants atteignent un consensus, les prix progresseront, mais l’impact sur le long-terme pourrait être limité.

L’OPEP

L’Irak : Le gouvernement irakien souhaite être compensé avec des quotas de production plus élevés après des années de guerre et de sanctions, durant lesquelles il a été incapable de produire et d’exporter du pétrole. L’Irak maintient la stabilité régionale contre ISIS et est en quête de revenus pétroliers afin de payer pour la guerre. Le pays est également engagé financièrement envers des entreprises pétrolières privées qui lui feraient payer cher des quotas de réduction supplémentaires. En dépit de l’animosité de l’Irak envers cet accord, une visite du ministre de l’énergie de l’Arabie Saoudite Khalid al-Falih lundi semble avoir suffi à convaincre le premier ministre irakien. L’Irak n’a pas entièrement honoré ses engagements (produisant 80.000 barils par jour de plus qu’autorisé) au cours des 5 premiers mois de l’accord. Les investisseurs peuvent compter sur la continuité de son manque de coopération.

L’Iran ; Le ministre de l’énergie iranien devrait soutenir l’extension de l’accord pour 9 mois supplémentaires. Cet arrangement préserve les considérations spéciales accordées à l’Iran, lui permettant de produire près de 4 millions de bpj à la fois, tant que la moyenne de production durant la période d’application de l’accord y est inférieure. Avec la récente réélection du président Rouhani, le gouvernement iranien souhaite attire davantage d’investissement dans l’industrie pétrolière. L’Iran recherche des investissements depuis la fin des sanctions, mais les restrictions mises en place par les conservateurs ont effrayés les potentiels investisseurs.

L’Arabie Saoudite : Le ministre de l’énergie Khalid al-Falih continue d’user du pouvoir de l’Arabie Saoudite dans le marché pétrolier pour convaincre les pays membres et les pays non-membres. Toutefois, il a souligné le fait que rien n’était gagné avant la réunion officielle et que l’OPEP « est ouverte à toutes propositions concernant la réduction de la production. » Les traders ne devraient pas nécessairement s’attendre à une hausse des prix si tout se passe comme prévu. Il est peu probable que al-Falih tente de convaincre les participants de réduire davantage leur production. L’Arabie Saoudite a elle-même largement réduit sa production et devrait continuer.

Le Nigeria et la Libye : Si tout se passe comme prévu, le Nigeria et la Libye devraient continuer à être exemptés de toute réduction durant les 9 prochains mois. Le ministre de l’énergie irakien a indiqué que le Nigeria sera peut-être sollicité pour participer à l’acord lors de la réunion car la production pétrolière s’est remise du sabotage terroriste. Néanmoins, le Nigeria a indiqué qu’une extension de l’exemption pour les 6 mois à venir sera réclamée. La production pétrolière libyenne a également progressé ces dernières semaines.

L’Algérie, l’Angola, l’Equateur, le Gabon, le Kuwait, le Qatar et les Emirats Arabes Unis : Ces pays devraient continuer à participer à la réduction de la production, et suivront l’Arabie Saoudite dans le soutient d’une prolongation de l’accord de 9 mois.

Le Venezuela : Le président Maduro soutenait l’extension de l’accord, mais une sérieuse instabilité politique et économique ne permet pas d’anticiper la réaction du pays. Il est possible que les 1,9 millions de bpj soient temporairement retirés du marché tandis que des protestants sabotent des installations appartenant à l’entreprise pétrolière nationale (PDVSA).

La Guinée Equatoriale : Ce pays africain tente de rejoindre l’OPEP depuis 2009 et avec le soutien de l’Arabie Saoudite, il devrait rejoindre le cartel cette semaine. Il s’agit du troisième producteur africain avec 227.000 bpj. En décembre dernier, la Guinée Equatoriale participait à l’accord avec une réduction de 12.000 bpj.

Les participants non-membres de l’OPEP

La Russie : Le président Vladimir Poutine, le ministre de l’énergie Alexander Novak, et le PDG de Rosneft Igor Sechin ont tous exprimé leur soutien pour une prolongation de 9 mois. Selon un analyste de S&P Global Platts, la coopération de la Russie a été inconsistante. L'OPEP ne devrait pas relever ce manque de coopération afin de garantir un consensus plus large, mais les investisseurs devraient se méfier de la coopération de la Russie, ainsi que de celle des pays non-membres de façon générale

Le Kazakhstan : Ce pays d’Asie centrale a accepté en décembre 2016 de réduire la production de seulement 20.000 bpj depuis une production de 1,5 millions de bpj. Il songe à présent à se retirer de l’accord puisqu’il possède une production supplémentaire du champ de Kashagan. Le Kazakhstan indique que son engagement envers les investisseurs l’empêche de réduire davantage son activité. Toutefois, le pays sera représenté lors de la réunion de l’OPEP, il est donc possible que le pays puisse continuer à participer.

Le Mexique : Le Mexique a annoncé lundi qu’il soutiendrait une extension de l’accord pour les 9 prochains mois, bien que le pays continue d’accueillir des investisseurs nationaux et internationaux dans le secteur pétrolier.

Oman : Oman avait initialement soutenu une extension de 6 mois supplémentaires, mais annoncé qu’après de nombreuses discussions, le pays ne s’opposerait pas à une extension de 9 mois.

Les autres : Khalid al-Falih a indiqué que d’autres « petits » producteurs ont exprimé leur désir de prticiper à cet accord. Il est encore tôt pour savoir de quels pays il s’agit, mais le Turkménistan, l’Égypte, et la Cote d’Ivoire ont confirmé leur participation à la réunion à Vienne. La Cote d’Ivoire production approximativement 53.000 bpj, le Turkménistan 244.000 bpj et l’Egypte 723.000 bpj. L’Egypte est la moins susceptible de se joindre à l’accord, car elle ne produit pas assez de pétrole pour financier ses besoin. Bien que la Norvège ait été mentionnée en tant que nouveau participant, le ministre de l’énergie a indiqué que le pays ne prévoyait pas d’assister à la réunion ni de se joindre à l’accord.

Derniers commentaires

La rédactrice de l'article montre qu'elle ne veut pas que les prix du pétrole monte!
Perso moi je voie pas ça. Mais un détail élaboré pour mieux apprendre la politique du pétrole, pour ceux qui s'intéresse dans ce marché. Et, cela peut aussi donné quelques indices sur les paires de devises lié avec le pétrole. .
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