L’informatique quantique va-t-elle détrôner l’IA en bourse ? 8 opportunités explosives
La célèbre chaîne américaine Starbucks (NASDAQ:SBUX) a bouclé, le 8 mai dernier, une émission obligataire totalisant 1,75 milliard de dollars (environ 1,6 milliard d’euros). Elle est répartie sur trois nouvelles souches à 3, 5 et 10 ans.
Les fonds levés serviront à rembourser, à l’échéance, l’emprunt d’une maturité égale au 15 août 2025, le solde étant consacré au financement des objectifs généraux de l’entreprise, lit-on dans le prospectus de l’opération.
Il faut compter sur des ratings de « Baa1 » chez Moody’s et de « BBB+ » chez Standard & Poor’s. Ces notations sont assorties d’une perspective négative. Une dégradation de la note ne peut donc être exclue.
Perspective révisée
Fin avril, Moody’s a confirmé la cote de Starbucks mais dégradé la perspective à négative. En cause : la publication des derniers résultats trimestriels qui témoignent d’un affaiblissement de la rentabilité et des indicateurs de crédit, selon l’agence.
Starbucks a réalisé un chiffre d’affaires de 8,8 milliards de dollars (environ 7,9 milliards d’euros) pour les trois mois arrêtés au 30 mars, en hausse de 2% sur un an, selon le communiqué des résultats trimestriels. Cette progression est cependant à mettre sur le compte de l’ouverture de nouveaux magasins. En effet, les ventes à nombre de magasins comparables ont diminué de 1%, en raison d’une baisse de 2% des transactions, partiellement compensée par une augmentation de 1% du ticket moyen.
Les ventes aux États-Unis ont reculé de 2%, mais elles ont progressé de 2% à l’international. En Chine, elles sont restées stables.
Le revenu opérationnel a diminué de 35% à 748 millions de dollars (environ 673 millions d’euros), la marge opérationnelle a chuté du même ordre de grandeur à 11,6%.
« Back to Starbucks »
« Bien que nos résultats financiers soient loin du potentiel de Starbucks, nous travaillons à reconstruire une entreprise plus performante », a commenté Cathy Smith, directrice financière, citée dans le communiqué des résultats.
« Notre plan ‘Back to Starbucks’ est la bonne stratégie pour redresser l’entreprise et saisir les opportunités à venir », a tenté de rassurer Brian Niccol, président et CEO de l’entreprise.
Brian Niccol avait présenté son plan « Back to Starbucks » en mars dernier, lors de l’assemblée générale des actionnaires. Ce plan vise à repositionner la chaîne comme un café communautaire et améliorer l’expérience client, en mettant l’accent sur les fondamentaux de l’entreprise : le café et la convivialité.
C’est justement cette stratégie de réinvention de Starbucks, qui a été épinglée par Moody’s car elle devrait augmenter les coûts à court terme, et donc peser potentiellement sur les ratios de crédit de l’entreprise, le tout dans un environnement de consommation qualifié de difficile.