La séance du jour sera marquée par l’arrivée à échéance des contrats à terme et options (séance des trois sorcières) sur indices en Europe et aux Etats-Unis. Concernant le calendrier économique de ce vendredi, nous prendrons connaissance de l’indice des prix à la consommation du mois de mars au Canada et de l’indice d’activité pétrolière Baker Hughes aux Etats-Unis. Evidemment, la saison des résultats se poursuivra avec les publications de General Electric (NYSE:GE), Honeywell (NYSE:HON), Baker Hughes et Schlumberger. En Asie, les indices ont terminé la séance en ordre dispersé. A Tokyo, le Nikkei 225 a terminé la séance en baisse de 0,13 % à 22 162,24 points et ce malgré le renforcement du yen face au dollar US. Décryptage.
UK : pas de hausse de taux en mai
Au Royaume-Uni, les ventes au détail se sont contractées de 1,2 % au mois de mars et de 1,1 % en rythme annualisé. Cette annonce corrobore parfaitement le repli de l’indice des prix à la consommation. Et pour cause, ce dernier a reculé de 0,2 point à 2,5 % au mois de mars (en rythme annualisé). Toutefois, les prix à la production ont augmenté de 4,2 % sur la même période. Dans ce contexte, Mark Carney, gouverneur de la Banque d’Angleterre, a tenté de rassurer les investisseurs en expliquant que son institution n’augmenterait pas les taux directeurs au mois de mai. En conséquence, la paire GBPUSD a terminé jeudi en baisse de 0,84 % à 1,4084 $ pour 1 £.
Sur le front des matières premières, le contrat WTI a terminé jeudi en baisse de 0,26 % à 68,29 dollars le baril. Selon les pays membres de l’OPEP, le marché est pratiquement revenu à l’équilibre. En effet, les stocks de pétrole des pays de l’OCDE sont ressortis en excèdent de 12 millions de barils sur le mois de mars par rapport à leur moyenne sur cinq ans, contre un excédent de 340 millions de barils au mois de février. Dans ce contexte, le contrat WTI a rallié ses plus hauts de 2014 à 69,52 $ le baril. Sur le plan technique, la toile de fond est baissière en M30. En effet, nous observons sur le graphique ci-dessus que les prix sont capés par les moyennes mobiles à 7 et 21 périodes. C’est pourquoi, nous avons un léger biais vendeur sur l’actif et pensons qu’il pourrait retrouver le niveau de 67,59 $ à court terme.