L’annonce de la poursuite des discussions entre Pékin et Washington continue de soutenir les indices européens. Par ailleurs, la Première ministre britannique, Theresa May, a confirmé lundi devant la Chambre des Communes (Parlement britannique) le report du vote sur le Brexit et qu’elle renégociera les termes de l’accord avec Bruxelles. Dans ce contexte, la livre sterling fait toujours l’objet d’une forte volatilité sur les marchés financiers. Concernant le calendrier économique de ce mardi, nous prendrons connaissance des chiffres du chômage du mois de novembre au Royaume-Uni et de l’indice ZEW de confiance des investisseurs au titre du mois de décembre en Allemagne. Du côté des Etats-Unis, nous nous intéresserons à l’évolution des prix à la production et aux premières estimations des stocks de pétrole brut pour la semaine terminée au 7 décembre, selon l’American Petroleum Institute (API). Décryptage.
US : 2,4 % de croissance au Q4 ?
Malgré le récent ralentissement de l’économie américaine, la Réserve fédérale (Fed) d’Atlanta a indiqué que l’économie devrait enregistrer une croissance de 2,4 % (en rythme annualisé) au quatrième trimestre. La croissance reste soutenue par la faiblesse du chômage (3,7 % au mois de novembre), la confiance du consommateur et l’activité manufacturière. Du côté de la courbe des taux, les rendements de l’obligation à trois ans sont supérieurs à ceux du cinq ans. Sans grande surprise, le dollar US s’inscrit en baisse face à l’euro depuis plusieurs jours. Nous estimons que la hausse de la paire EURUSD devrait se poursuivre et que l’actif retrouvera le niveau des 1,1420 $ pour 1 € à court terme.
Au chapitre des matières premières, le contrat WTI a terminé lundi en baisse de 3,06 % à 51 dollars le baril en raison des craintes relatives au ralentissement de la croissance mondiale. En effet, les mauvaises statistiques économiques en provenance d’Asie (Japon et Chine) laissent penser que la demande devrait se contracter dans les prochains mois. Par ailleurs, nous notons que malgré la chute des cours du pétrole (- 30 % depuis début octobre), les Etats-Unis produisent plus de 11,2 millions de barils par jour (bpj), et ce, depuis plus de six semaines. Cette situation a vocation à pénaliser les cours du pétrole à court/moyen terme.
US : 2,4 % de croissance au Q4 ?
Malgré le récent ralentissement de l’économie américaine, la Réserve fédérale (Fed) d’Atlanta a indiqué que l’économie devrait enregistrer une croissance de 2,4 % (en rythme annualisé) au quatrième trimestre. La croissance reste soutenue par la faiblesse du chômage (3,7 % au mois de novembre), la confiance du consommateur et l’activité manufacturière. Du côté de la courbe des taux, les rendements de l’obligation à trois ans sont supérieurs à ceux du cinq ans. Sans grande surprise, le dollar US s’inscrit en baisse face à l’euro depuis plusieurs jours. Nous estimons que la hausse de la paire EURUSD devrait se poursuivre et que l’actif retrouvera le niveau des 1,1420 $ pour 1 € à court terme.
Au chapitre des matières premières, le contrat WTI a terminé lundi en baisse de 3,06 % à 51 dollars le baril en raison des craintes relatives au ralentissement de la croissance mondiale. En effet, les mauvaises statistiques économiques en provenance d’Asie (Japon et Chine) laissent penser que la demande devrait se contracter dans les prochains mois. Par ailleurs, nous notons que malgré la chute des cours du pétrole (- 30 % depuis début octobre), les Etats-Unis produisent plus de 11,2 millions de barils par jour (bpj), et ce, depuis plus de six semaines. Cette situation a vocation à pénaliser les cours du pétrole à court/moyen terme.