Introduction
Au cours des dernières années, les investisseurs du monde entier (individuels et institutions) ont injecté des masses de leur argent dans les actions de grands noms chinois tels qu'Alibaba (NYSE:BABA), Tencent et Didi. Récemment, une forte baisse a affecté ces entreprises, et cela n'a rien à voir avec leurs performances.
La Chine joue un rôle très important dans l'économie mondiale et a un impact majeur sur les affaires internationales, la politique et la finance. Nous avons vu les bourses américaines et françaises atteindre de nouveaux sommets, mais c'est une autre histoire pour la Chine.
Que se passe-t-il actuellement sur les marchés chinois ? Que représente ce krach boursier pour le monde ?
Il est très difficile de comprendre ce que la Chine essaie de faire. Cependant, cela refroidit clairement les investisseurs. De nombreux spéculateurs ont ralenti leurs tentatives agressives d'investir dans les actions chinoises. Plusieurs secteurs sont touchés. Prenons l’exemple du secteur de l’éducation :
• TAL Education Group a perdu 95% de sa valeur depuis février 2021.
• New Oriental Education a perdu 40 % dans le Hong Kong exchange en une journée.
• Koolearn Technology (géante entreprise d'apprentissage en ligne) a perdu 35 %.
La raison de ce krach est liée aux régulateurs chinois qui ont décidé d'interdire aux entreprises éducatives de faire des profits, de lever des capitaux et même de s'introduire en bourse, affirmant qu'elles devraient s'enregistrer en tant qu'associations à but non lucratif.
Aujourd’hui, la situation ne s'améliore pas, les investisseurs particuliers ont vendu leurs positions reliées aux entreprises technologiques, après une nouvelle vague de réglementations, ce qui signifie que le récent krach est loin d'être terminé.
Certains articles et médias affirment qu'une plus grande rigueur doit être appliquée à davantage d'industries, les sociétés pharmaceutiques par exemple.
Les grandes « big-tech » entreprises n’ont pas échappé au krach. Le célèbre Alibaba Group Holding (BABA) a connu une baisse de 14% la semaine dernière. Meituan a suivi en terminant la semaine avec une baisse de 17%. Par ailleurs, l'indice CSI 300 (indice boursier composé de 300 des principales capitalisations boursières dans le marché de Shanghai et Shenzhen) a enregistré une baisse de 3,6%.
Comme indiqué ci-dessus, les performances commerciales des sociétés citées n'ont rien à voir avec le krach. En effet, les entreprises chinoises sont affectées par une série de réglementations qui inquiètent les investisseurs pour l'avenir.
Prenons par exemple Didi, également appelé l'Uber (NYSE:UBER) de Chine. Cette société était sur le point d'entrer à la Bourse de New York, mais les autorités chinoises avaient suggéré de retarder cette exorde. Didi a insisté, ce qui a amené les autorités à suspendre l'application et déclarer que l'entreprise ne s'était pas conformée aux règles de protection des données Chinoises. Depuis lors, les cours des actions ont commencé à plonger.
Le même scénario est arrivée à Tencent, le géant des jeux vidéo, après que la Chine a dénoncé et critiqué les jeux en ligne. Le titre a connu de fortes ventes de la part des investisseurs, induisant l’action à baisser fortement.
Le président Xi Jinping a récemment évoqué l'importance de l'égalité sociale, aussi appelée la « prospérité commune ». Les dernières nouvelles ont dérouté les investisseurs sur l'étendue de la « prospérité commune ». Par conséquent, les grandes entreprises technologiques et riches peuvent être sous pression pour contribuer davantage à des causes sociales, ce qui peut ralentir leur essor rapide.