Ça va bien, ça va mal, de toutes façons ça monte.
Janet Yellen estime que les (bonnes) conditions conjoncturelles plaident en faveur d’une poursuite de la hausse des taux aux Etats-Unis.
Les marchés manifestent leur satisfaction de voir l’économie jugée sur une pente ascendante… alors la hausse (quasi verticale) des marchés s’est inspirée du sentiment que la croissance demeurait faible (elle est même révisée à la baisse aux Etats-Unis au T2, de +1,2% à +1,1%), ce qui garantissait que les politiques monétaires demeureraient longtemps accommodantes, y compris aux Etats-Unis.
Donc si la Fed ne monte pas ses taux, c’est bon pour Wall Street. Si elle les monte, c’est bon pour Wall Street.
Donc, la Bourse, ça monte tout le temps : soit parce que les profits baissent, soit parce que le marché anticipe qu’ils vont croître.
C’est le monde merveilleux de Goldilocks où la médiocrité des conditions économiques est la garante de l’enrichissement sans limite des actionnaires et des détenteurs de dette (qui accumulent les plus-values).