Hier soir, les indices américains ont accéléré sur de nouveaux records, galvanisés par les promesses de Donald Trump sur la fiscalité. Aux dires du nouveau président américain, la probable baisse d'impôts à venir s'annonce... "phénoménale".
Son entourage, par la voix hier de Sean Spicer (porte-parole de la Maison-Blanche), confirmait également que la réforme fiscale à venir sera la plus importante depuis les années Reagan (le détail de ces mesures étant à suivre dans les deux/trois prochaines semaines).
En Asie, ce matin, l'orientation du risque demeurait donc favorable et le Nikkei a bondi de près 2,5%.
En Europe ce matin, les choses étaient plus nuancées avec par exemple un CAC s'affichant seulement en légère hausse (sur fond de risque politique toujours présent). Le CAC40, après un rebond sur les 4 850 points, commence à fléchir à mi-séance. Si une extension du reflux horaire est possible, pas de panique tant que les 4 790 points tiennent : le biais reste haussier.
Dans l'actualité corporate du jour
L'agenda est de nouveau chargé en cette fin de semaine.
- Amundi (PA:AMUN) flambait de plus de 6% sur un nouveau record au-delà des 55€, la société de gestion ayant augmenté ses résultats en 2016 et porté son dividende à 2,20€.
- Renault (PA:RENA) gagnait 3% vers les 85€, le constructeur automobile ayant fait état de ventes et de résultats records en 2016 (la marge opérationnelle est par exemple ressortie à 6,4% contre "plus de 5%" en objectif).
- Kering (PA:PRTP) était également recherché ce matin, en hausse de plus de 2% sur de nouveaux sommets au-dessus des 230€, les opérateurs appréciant notamment la bonne dynamique de Gucci en fin d'année (dont les ventes sont ressorties en hausse de 21% au quatrième trimestre 2016).
- ArcelorMittal (AS:ISPA) progressait de 4% sur les 7,85€, le marché saluant des comptes 2016 supérieurs aux attentes ainsi que les perspectives engageantes données par le sidérurgiste pour cette année. Sa filiale Aperam (AS:APAM) flambait également de 5% sur les 49€, après de bons trimestriels marqués entre autre par l'annonce d'un programme de rachats d'actions.
- Ubisoft (PA:UBIP) était aussi bien orienté, en hausse de plus de 2% vers les 32€, le marché privilégiant le relèvement des objectifs de rentabilité de l'éditeur de jeux vidéo pour son exercice 2016/2017 (marge opérationnelle désormais attendue entre 15,8% et 16,7% contre une fourchette précédente de 14,3/15%) à l'abaissement des prévisions de ventes (chiffre d'affaires désormais attendu entre 1,46 et 1,5 Md€ contre une fourchette antérieure de 1,61/1,7 Md€).
- A l'inverse, L'Oréal (PA:OREP) était vendu, en repli de plus de 1% sous les 172€, après l'annonce d'un résultat net 2016 en baisse plombé par des charges exceptionnelles de 541 millions d'euros.
- A noter également qu'Euro Disney bondissait de 65% vers les 2€, le titre s'ajustant au niveau de l'OPA lancée par sa maison-mère Walt Disney.