Investing Magazine FR

  • Marchés
  • News
  • Analyses
  • Graphes
  • Techniques
  • Brokers
  • Outils
  • Portefeuille
  • Education
Magazine:
  • Business
  • Histoire
  • Voitures
  • Movies & TV
  • Divertissement
  • Sports
  • Innovation
  • Maison et Astuces Bricolage

Ces entreprises locales qui manquent cruellement aux Canadiens

Actualisé: May 10, 2022Par Daniel RosenblatBusiness
Montreal 1960s @VintageCanada/Pinterest Montreal 1960s @VintageCanada/Pinterest

Qu’il s’agisse du magasin de quartier où vous aviez l’habitude de vous rendre pour vous rafraîchir en une chaude journée d’été ou du centre d’achats au centre-ville, les compagnies disparaissent à tour de rôle. Pourtant, les petits commerces ont toujours été au cœur de la vie des communautés, mais la plupart de ces petites entités, et parfois même certaines plus grandes, n’ont pas toujours su trouver la clé de la pérennité.

Cela peut être lié à un changement de contexte économique ou tout simplement à de nouvelles perspectives au sein de la communauté, mais quelles qu’en soient les raisons, chaque génération a vu les commerces avec lesquels elle a grandi soit être capables de s’adapter à un contexte nouveau, soit fermer définitivement leurs portes. Voici quelques-unes des compagnies canadiennes emblématiques qui ont disparu au fil des années.

Publicité

1. Woodward’s

Fondée en : 1892
Nombre de succursales : 26
Cessation d’activité : 1993

On se souvient de ses soldes à 1,49 $ le premier mardi de chaque mois, qui permettaient aux clients d’acheter une grande variété de produits pour seulement un dollar quarante-neuf. Cette chaîne canadienne de grands magasins basée en Colombie-Britannique a vu le jour en 1892. Woodward’s disposait de son propre centre automobile, d’un univers dédié aux vêtements et même de salons de coiffure (pour les clients qui avaient besoin de se faire rapidement une beauté).

Publicité
Woodward's @rwilobe / Pinterest.com Woodward's @rwilobe / Pinterest.com

En 1993, la plupart des vingt-six établissements Woodward’s ont été vendus à la Compagnie de la Baie d’Hudson, la légendaire chaîne Food Floor a été vendue à Safeway et le reste des magasins a fermé définitivement. À la grande joie des clients nostalgiques, le Food Floor a rouvert ses portes en 2009 après plus de dix ans d’absence, dans l’ancien magasin Woodward’s de Vancouver.

Publicité

2. Shoprite

Fondée en : 1971
Nombre de succursales : 65
Cessation d’activité : 1982

Les magasins de vente sur catalogue sont des lieux qui ont disparu de la circulation au fil des années. Ceux qui ont eu la chance de les fréquenter se souviendront toujours des heures passées à parcourir ces catalogues pour y trouver vêtements, accessoires et autres électroménagers. C’était une expérience de magasinage unique, c’est le moins que l’on puisse dire. On se rendait sur place, on parcourait un catalogue d’articles et on remettait au commis la liste souhaitée pour qu’il place la commande.

Publicité
Shoprite @bobbycole5473 / Pinterest.com Shoprite @bobbycole5473 / Pinterest.com

Avec seulement soixante-cinq magasins, Shoprite n’a pas fait le poids très longtemps face à Consumers Distributing, qui comptait plus de quatre cents magasins. Beaucoup de gens ont probablement oublié ce challenger de la vente sur catalogue, de la même façon que les plus jeunes ont délaissé Sears. Bien qu’il n’existe plus, Shoprite a tout de même été un acteur notoire dans l’expérience d’achat par catalogue pendant plus d’une décennie.

3. Woolco

Fondée en : 1962
Nombre de succursales : 160
Cessation d’activité : 1994

Pendant plus de trois décennies, la franchise américaine Woolco a été présente dans tout le Canada. Dans ses 160 magasins de vente au détail à prix réduits, elle offrait à ses clients des articles allant de la literie aux vêtements, en passant par les jouets pour enfants et les articles pour la maison.  Woolco était très populaire parce qu’on y trouvait à peu près tout, et ce, à un prix très raisonnable.

Publicité
Woolco @VanishedChicagoland / Pinterest.com Woolco @VanishedChicagoland / Pinterest.com
Publicité

Malheureusement, au début des années 90, Woolco n’arrivait plus à suivre le rythme des grandes franchises qui arrivaient sur le marché. Elle a fini par s’éteindre en 1994 en vendant la plupart de ses magasins canadiens à Walmart.

4. Eaton

Fondée en : 1869
Nombre de succursales : 90
Cessation d’activité : 2002

Eaton a été l’un des noms les plus connus de grands magasins canadiens pendant près de cent trente ans. Sa popularité et son empreinte sont telles qu’il a même été le sponsor du défilé du Père Noël de 1905 à 1982.

Publicité
Eaton's @krazyfella / Pinterest.com Eaton's @krazyfella / Pinterest.com
Publicité

En raison de la mauvaise gestion familiale de la nouvelle génération des Eatons et de la pression supplémentaire exercée par la Compagnie de la Baie d’Hudson et de Sears, Roebuck & Co., Eaton n’a tout simplement pas pu faire face à la compétition. En 2000, Sears Canada a acheté la plupart des magasins Eaton restants et les a transformés en magasins Sears. Les centres commerciaux Eaton’s Centre à Toronto et à Montréal ont permis au nom et à l’héritage d’Eaton de vivre encore, après la fermeture du dernier magasin en 2002.

5. Beaver Lumber

Fondée en : 1906
Nombre de succursales : 138
Cessation d’activité : 2000

La génération qui a grandi dans les années 80-90 se souvient encore des publicités accrocheuses et du logo jaune et vert de Beaver Lumber. À l’époque, Beaver Lumber était une grande chaîne de quincaillerie et de magasins de bricolage avec plus d’une centaine de succursales dans tout le pays et des dizaines de parcs à bois d’œuvre dans les prairies. Ils vendaient presque tout ce dont on pouvait avoir besoin pour des travaux de rénovation à la maison.

Publicité
Beaver Lumber @monacoplace / Pinterest.com Beaver Lumber @monacoplace / Pinterest.com
Publicité

Beaver Lumber a été vendue à la brasserie montréalaise Molson en 1972, et a fini par perdre une longue bataille face à un rival prometteur, Home Hardware. En 1999, Beaver Lumber a vendu ses derniers établissements à Home Hardware, et le castor jovial et sauteur que tout le monde connaissait et appréciait a raccroché sa salopette pour la dernière fois.

6. Chaussures Kinney

Fondée en : 1894
Nombre de succursales : 467
Cessation d’activité : 1998

George Kinney fut inspiré par son père, propriétaire d’un magasin général à New York. Le père de George s’étant retrouvé face à des difficultés financières, le jeune Kinney acheta un magasin à Waverly, NY afin de l’aider. Ce fut la naissance du premier Kinney Shoes, dont la mission était de proposer des chaussures de qualité à des prix abordables dans tout le pays.

Publicité
Kinney Shoes @prjohnnyrivera / Twitter.com Kinney Shoes @prjohnnyrivera / Twitter.com
Publicité

En 1963, la compagnie fut rachetée par F.W. Woolworth, mais en 1998, le groupe Venator annonça qu’il allait fermer les 467 magasins de Kinney. Ce fut un triste jour en pensant à l’héritage que George Kinney avait créé, mais toutes les compagnies n’ont pas vocation à être éternelles.

7. HMV

Fondée en : 1986
Nombre de succursales : 121
Cessation d’activité : 2017

HMV n’était pas seulement un magasin de musique, c’était une expérience musicale à part entière. Des enseignes rose fluo aux choix musicaux du personnel, HMV a laissé une empreinte musicale dans l’esprit de tous les adolescents des années 90. Dans les années 2000, les magasins HMV étaient présents dans presque toutes les grandes villes du pays et organisaient même des concerts en direct dans leurs plus grands établissements.

Publicité
HMV @thevinylfactory / Pinterest.com HMV @thevinylfactory / Pinterest.com
Publicité

Comme pour la plupart des magasins de musique, HMV s’est fait balayer par l’arrivée du numérique. L’entreprise a bien tenté de s’adapter en incluant des jeux vidéo et des films dans son offre mais ce ne fut pas suffisant. En 2011, HMV a été vendu à Hilco Uk, puis à Sunrise Records en 2017. En avril 2017, HMV a fermé son magasin phare de Toronto, situé au coin de Yonge et Dundas Square.

8. Steinberg

Fondée en : 1917
Nombre de succursales : 175
Cessation d’activité : 1992

Steinberg’s était une chaîne d’épiceries au Québec qui a été la première à créer le concept de supermarché dans la région. Steinberg’s, qui a abandonné le possessif de son nom en 1961 même si les gens l’appellent toujours par son nom d’origine, comptait près de 200 magasins à son apogée. La compagnie possédait également des filiales comme Miracle Mart, Le Quick, Pik-Nik, Cardinal, etc.

Publicité
Steinberg's @junesep / Facebook.com Steinberg's @junesep / Facebook.com
Publicité

Steinberg’s est devenu la plus grande chaîne de supermarchés au Québec. Elle s’est tellement répandue que « Je fais mon Steinberg » (en anglais, « I’m doing my Steinberg’s ») est devenue une expression pour dire que l’on faisait son épicerie. Le magasin amorcera son déclin en 1978, après la mort de son fondateur, et les choses iront de mal en pis avec les querelles familiales autour de la succession à la tête de l’entreprise.

9. Honest Ed’s

Fondée en : 1948
Nombre de succursales : 1
Cessation d’activité : 2016

Avec vingt-trois mille lumières sur l’enseigne, Honest Ed’s fut littéralement un phare dans son seul et unique emplacement emblématique du centre-ville de Toronto, pendant près de soixante-dix ans. Des aspirateurs aux manteaux d’hiver, Honest Ed’s avait presque tout, y compris de superbes slogans. Honest Ed Mirvish s’assurait que chaque client sache que « seuls les planchers sont sinueux ».

Publicité
Honest Ed's @kmeganc / Pinterest.com Honest Ed's @kmeganc / Pinterest.com
Publicité

Après avoir connu la croissance pendant plus de cinquante ans, la compagnie a vu apparaître les prémices du déclin dès 1990. Elle a bien tenté de résister pendant près de trente ans, mais le soir du Nouvel An 2016, les Torontois ont fait leurs derniers adieux à Honest Ed’s. Pour le plus grand bonheur des fans d’Ed Mirvish où qu’ils se trouvent, l’enseigne est en train d’être restaurée pour être accrochée à l’entrée du Mirvish Theatre.

10. Bargain Harold’s

Fondée en : 1970
Nombre de succursales : 52
Cessation d’activité : 1985

En 1970, Harold Kamin a ouvert son premier magasin Bargain Harold’s, afin qu’il devienne la première destination des Canadiens pour leurs besoins pour la maison à prix réduits. Les magasins sont devenus si populaires que Kamin en a ouvert cinquante et un autres en seulement quinze ans.

Publicité
Bargain Harold's @ryno1004 / Twitter.com Bargain Harold's @ryno1004 / Twitter.com
Publicité

En 1985, Harold Kamin vit le « rêve canadien » et cède l’entreprise et ses 52 magasins à K-Mart pour la somme de 16 millions de dollars. Cette vente mettra définitivement fin à l’empreinte de Bargain Harold dans la vente au détail à prix réduits.

11. Bi-Way

Fondée en : 1983
Nombre de succursales : 250
Cessation d’activité : 2001

Bi-Way était une autre chaîne de magasins de vente au détail à prix réduits au Canada qui n’a pas pu rivaliser avec ses homologues américains. Elle a compté jusqu’à plus de 200 magasins à travers le Canada, et sa réputation était faite sur des prix avantageux sur les vêtements et d’autres articles ménagers essentiels. Le Hardof Wolf Group a fini par racheter les magasins Bi-Way restants et les a transformés en magasins à un dollar.

Publicité
Bi-Way @80kid90teen / Twitter.com Bi-Way @80kid90teen / Twitter.com
Publicité

Pour tous les amateurs nostalgiques de l’enseigne, il a été annoncé en 2018 qu’il y aurait une seconde vie pour Bi-Way, avec l’ouverture d’un magasin à North York après dix-neuf ans. Ce projet a été mis en attente pour le moment mais devrait reprendre prochainement.

12. A&A Records

Fondée en : 1945
Nombre de succursales : 260
Cessation d’activité : 1993

A&A Records était un lieu où les jeunes de l’époque pouvaient non seulement découvrir les derniers disques sortis mais également écouter des albums entiers en magasin s’ils le souhaitaient. Ce magasin de musique un peu à l’ancienne était présent dans toutes les provinces et se situait généralement en plein cœur des centres-villes.

Publicité
A&A Records @davidr0517 / Pinterest.com A&A Records @davidr0517 / Pinterest.com
Publicité

Un développement trop agressif dans un secteur (des magasins de musique) déjà saturé a fini par causer la perte d’A&A. Fin 1993, les 260 magasins n’existaient plus, Music World et Sunrise records ayant chacun repris une partie des magasins A&A et les autres ayant fermé définitivement.

13. Simpsons

Fondée en : 1872
Nombre de succursales : Non confirmé
Cessation d’activité : 1991

Simpsons était l’un des premiers grands magasins au Canada. Il présentait toutes les caractéristiques habituelles des grands magasins, mais à une différence près. Les anciens clients se souviennent peut-être encore vaguement des deux magasins haut de gamme de la chaîne Simpsons, The St. Regis Room et The West End Shop, qui vendaient la plupart des articles de créateurs, ce que peu de magasins à l’époque faisaient en mesure de faire.

Publicité
Simpsons @sheilagr27 / Pinterest.com Simpsons @sheilagr27 / Pinterest.com
Publicité

En 1978, la Compagnie de la Baie d’Hudson a poursuivi sa politique de rachat de grands magasins, un peu comme Walmart aux États-Unis, en rachetant l’enseigne Simpsons et, au début des années 1990, le nom Simpsons avait complètement disparu au profit de magasins portant le nom de la Baie d’Hudson. Cela sonna le glas de cette compagnie canadienne emblématique qui existait depuis plus d’un siècle.

14. Dominion

Fondée en : 1919
Nombre de succursales : 390
Cessation d’activité : 2008

Faisant office de pilier dans toutes les provinces du Canada, les épiceries Dominion étaient autrefois l’adresse de référence en matière d’épicerie pour la majorité des Canadiens. Quiconque s’est déjà rendu dans l’une de ces épiceries se souvient du nom « Dominion » écrit en grosses lettres cursives rouges sur le côté du bâtiment, et de cette feuille d’érable verte au milieu du « D » sur le logo.

Publicité
Dominion @lfpress / Facebook.com Dominion @lfpress / Facebook.com
Publicité

Les années 1990 marquent le début de la fin pour Dominion, les derniers magasins ne se trouvant plus que dans la région du Grand Toronto. Ailleurs dans le pays, les magasins ont été convertis en A&P. En 2008, soit à peine dix ans avant son centième anniversaire, les derniers magasins ont été cédés à . Inc. et convertis en magasins Metro.

Les endroits les plus étranges du monde
La meilleure chose quand on voyage à travers le monde, c’est la possibilité de découvrir des endroits qui ne sont pas très connus mais qui devraient l’être. De nos jours, les médias sont omniprésents et tout-puissants, mais il y a une chose qu’ils ne peuvent toujours pas offrir, c’est le bonheur que procure le voyage. […]
Les bonbons les plus étranges qu’on ne peut acheter qu’à l’étranger
Les fans de Charlie et la Chocolaterie vont être très contents, voici une liste de sucreries rien que pour vous. Certains vont piquer, d’autres sont sucrés. Certains sont bizarres mais restent tout de même de savoureuses friandises. Ils viennent de lieux très éloignés les uns des autres. Alors, accrochez-vous bien pour cette balade pleine de […]
Les plus belles gardes robes de nos stars préférées
Nous nous tournons souvent vers les célébrités pour suivre les tendances de la mode, il est donc normal qu’on s’attende à ce qu’elles aient des garde-robes remplies de pièces de créateurs. Après tout, qui ne ferait pas le plein de sacs, de chaussures et de vêtements de rêve s’il en avait les moyens ? Les […]
Les maisons les plus chères de l’histoire d’Hollywood
Être riche et célèbre possède aussi des inconvénients comme le manque cruel de vie privée et des scandales publics qui peuvent ruiner toute une carrière. Cependant, cela a aussi de bons côtés. Une fortune personnelle signifie pouvoir acheter certaines des plus grandes maisons des États-Unis et d’ailleurs. Les plus grandes célébrités possèdent d’énormes portefeuilles immobiliers, […]
Publicité
Investing.com
  • Terms And Conditions
  • Privacy Policy
  • Risk Warning
  • Do Not Sell My Information
© 2007-2022 Fusion Media Limited. Tous droits réservés

Disclaimer: The content on this website is provided for general informational purposes only and does not constitute individual advice. Fusion Media does not assume any liability regarding your interaction or reliance on any content displayed on this site, including the nature, quality, supply or fitness for a particular purpose of the product or service, or any damage caused as a result of the use of such product or service.