Investing.com - Les bourses européennes étaient majoritairement repassées à l'offensive ce jeudi après-midi, dans le sillage de chiffres décevants concernant la région dévoilés hier laissant espérer des accommodements de la part de la Banque Centrale Européenne, les yeux sur les statistiques américaines de la fin de journée.
En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 progressait de 0,14%, le CAC 40 français trébuchait de 0,02%, et le DAX 30 allemand se renforçait de 0,39%.
Une étude officielle avait montré en fin de matinée que les prix au détail du bloc ayant adopté la monnaie unique avaient subi une érosion de 0,1% mensuels en avril, avec une inflation annuelle passant de 1,7 à 1,2% pour la période considérée.
Il était aussi à noter que la région avait enregistré dans le même temps un excédent sans précédent de son commerce extérieur, les exportation plongeant de 1% par rapport à février, tandis que les exportations explosaient de 2,8%.
Il avait été signalé la veille que son économie avait reculé de 0,2% lors des trois premiers mois de l'année, soit 0,9% annualisés.
La finance était partagée, les allemands Commerzbank et Deutsche Bank sombrant respectivement de 2,98 et 0,49%, alors que les français BNP Paribas et Société Générale emmpochaient 0,28 et 0,18%.
La périphérie était moins dispersée, l'espagnol Banco Santander encaissant 0,18%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit lui emboîtant le pas avec 0,68 et 2,10%.
Zurich Insurance, premier assureur de Suisse, aggravait son cas en dégringolant de 3,81% après avoir déploré un revenu inférieur aux espérances en se limitant à 1,06 milliards d'USD au premier trimestre.
Vivendi faisait de même avec 2,35% alors qu'il se disait qu'Activision avait renoncé aux négociations visant le rachat de ses actions détenues par l'empire médiatique français, suite à un désaccord sur les prix.
A Londres, le FTSE 100 conquérait 0,09%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
HSBC Holdings frémissait de 0,01%, et Barclays de 1,34%, tandis que la Royal Bank of Scotland et HSBC Holdings se portaient en tête avec 1,58 et 1,65%.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto s'enfonçaient par contre toujours de 0,24 et 1,72%, le poids lourd des hydrocarbures Anglo American subissant le même sort avec 1,65%.
Les perspectives des marchés américains semblaient plus neutres: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,03%, celles sur le S&P 500 tablant sur un faux pas de 0,02% et celles sur le Nasdaq 100 sur un sursaut de 0,03%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté annoncer en fin de journée le nombre des permis de construire qu'ils ont accordés, ainsi que celui des lancements de chantiers, sans oublier les chiffres officiels de l'inflation au détail, le décompte des nouvelles inscriptions au chômage et l'indice de l'activité des usines de la région de Philadelphie.
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