Investing.com – Le dollar recule contre le yen mercredi alors que les inquiétudes sur un éventuel arrêt du gouvernement américain compensaient l'optimisme sur les progrès de la réforme fiscale, tandis que les bouleversements du Brexit continuent de faire pression sur la livre sterling.
Le sentiment sur le billet vert a été affaibli en raison de la possibilité d'un arrêt du gouvernement américain si les législateurs ne parviennent pas à un accord budgétaire cette semaine. Le financement gouvernemental devrait expirer vendredi.
L’USD/JPY abandonne 0.45% à 112.10 à 08:45 AM ET (13:45 GMT), un plus bas depuis le 1er décembre.
La demande pour le yen a également été soutenue par des risques géopolitiques accrus, le président américain Donald Trump devant reconnaître la capitale d'Israël plus tard dans la journée de mercredi.
L’indice US dollar, qui mesure la force du billet vert contre un panier de six principales devises, change peu à 93.33.
Le dollar américain a d'abord été stimulé après que le Sénat américain ait adopté un paquet de révision fiscale au cours du week-end au milieu des prévisions selon lesquelles les réductions d'impôt pour les entreprises stimuleront l'économie américaine.
Les emplois privés non-agricoles américains ont progressé de 190,000 en novembre, au-dessus des prévisions des économistes, selon des chiffres publiés par l’ADP ce mercredi.
Le rapport d'ADP est publié alors que les investisseurs se tournent vers le rapport sur l’emploi non agricole du gouvernement de vendredi pour de nouvelles indications sur la force du marché du travail.
L’EUR/USD est stable à 1.1811 tandis que le GBP/USD perd 0.44% à 1.3384 après que l’Angleterre ait échoué dans la conclusion d’un accord avec l’Union Européenne.
Ailleurs, le dollar canadien a légèrement progressé par rapport à son homologue américain avant la réunion de la Banque du Canada, plus tard dans la journée, avec l’ USD / CAD à 1,2673.
La BdC devait maintenir son taux de référence stable à 1,0% en raison des incertitudes qui pourraient affecter l'économie nationale, y compris la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain.
La banque a relevé ses taux en juillet et en septembre pour la première fois en sept ans.