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L'Etat prendra le contrôle de STX si Fincantieri refuse la proposition française

Publié le 26/07/2017 09:56
Mis à jour le 26/07/2017 09:45
Le navire MSC Meraviglia quitte le chantier STX de Saint-Nazaire, le 1er juin 2017 (Photo LOIC VENANCE. AFP)

Le navire MSC Meraviglia quitte le chantier STX de Saint-Nazaire, le 1er juin 2017 (Photo LOIC VENANCE. AFP)

L'Etat prendra le contrôle de STX France en cas d'absence d'accord avec le groupe italien Fincantieri sur un partage à parts égales du capital du constructeur naval, a annoncé mercredi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire.

"Nous souhaitons pouvoir maintenir un contrôle à 50-50 avec nos amis italiens, sur l'avenir de ces chantiers, sur l'emploi, sur le développement du territoire", a déclaré M. Le Maire sur franceinfo.

Mais "si jamais nos amis italiens refusent la proposition honnête qui leur est faite, l'Etat exercera son droit de préemption", en rachetant "les parts" que Fincantieri devait acquérir, a-t-il mis en garde.

Interrogée par l'AFP, une source proche du ministère italien des Finances a assuré que Rome voulait toujours que Fincantieri ait plus de 50% de STX France, même de peu, opposant une fin de non recevoir à la proposition française.

"Hier le gouvernement français a changé les cartes. Il y avait un accord qui a été signé", a déclaré cette source. "Les autorités italiennes sont disponibles" pour parler avec Paris et modifier cet accord, mais seulement si "deux conditions sont respectées": que "Fincantieri ait la majorité du capital, même de peu, comme par exemple 51%, et le contrôle du conseil d'administration afin d'assurer une gouvernance adéquate", a assuré cette source.

Selon Bruno le Maire, une prise de contrôle de STX par l'Etat mettrait en jeu un montant "limité". Nous sommes dans une "échelle de plusieurs dizaines de millions d'euros", a-t-il assuré, précisant que cette prise de contrôle serait provisoire.

"Nous rachetons les parts, nous sommes majoritaires, et nous donnons du temps pour renégocier un nouveau pacte d'actionnaire", a-t-il expliqué.

Le gouvernement a proposé en début de semaine un partage de STX France à parts égales entre Fincantieri et les partenaires français, avec en contrepartie une coopération accrue entre Paris et Rome dans le domaine du naval militaire.

Selon Bercy, les actionnaires français, dans un tel montage, incluraient Naval Group (ex-DCNS), l'Etat (via BpiFrance), mais aussi les salariés, que le gouvernement souhaite faire monter au capital de cette nouvelle structure.

"Les italiens ont jusqu'à jeudi pour se décider sur le sujet", a insisté Bruno Le Maire sur franceinfo, répétant à plusieurs reprises avoir fait une "proposition honnête" aux autorités italiennes.

Dans ce contexte de tensions entre Rome et Milan, le titre Fincantieri dévissait de 12,24% mercredi vers 09H40 (07H40 GMT) à la Bourse de Milan, à 0,9215 euro, dans un marché en petite hausse.

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