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Le PDG de GE quitte ses fonctions sur un plongeon des bénéfices

Publié le 21/07/2017 16:53
Mis à jour le 21/07/2017 19:46
Le bénéfice net a été divisé par plus de deux au deuxième trimestre, à 1,19 milliard de dollars (Photo LOIC VENANCE. AFP)

Le bénéfice net a été divisé par plus de deux au deuxième trimestre, à 1,19 milliard de dollars (Photo LOIC VENANCE. AFP)

Le conglomérat industriel General Electric (NYSE:GE), affecté par la chute des prix du pétrole, a annoncé vendredi un plongeon de 57% de ses bénéfices trimestriels pour les derniers résultats du PDG Jeff Immelt, qui va passer la main le 1er août après 16 ans de règne.

Blâmant "un environnement volatil" et de "faible croissance", le co-fabricant avec le français Safran (PA:SAF) du moteur d'avions Leap, a vu son bénéfice net ne ressortir qu'à 1,19 milliard de dollars au deuxième trimestre achevé en juin, contre 2,76 milliards un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a plongé de 11,8% à 29,56 milliards de dollars.

A Wall Street, le titre dévissait de près de 4% vers 14H30 GMT, après que le groupe a prévenu que les difficultés continues dans l'énergie allaient affecter l'objectif financier annuel d'un bénéfice par action ajusté des éléments exceptionnels compris entre 1,60 et 1,70 dollar.

"Les cours du pétrole restent volatils. En conséquence, nos clients demeurent prudents (...) Nous tablions sur un petit cycle de hausse de l'activité dans la seconde moitié de l'année. Mais pour l'instant nous sommes en dessous de ces attentes", a déclaré le directeur financier, Jeff Bornstein, à des analystes lors d'une conférence téléphonique de présentation des résultats.

Pour ses derniers résultats, M. Immelt a essayé de mettre en avant les progrès effectués dans la réduction promise des coûts et les changements structurels qui devraient permettre, selon lui, d'améliorer la trésorerie.

GE a réduit ses coûts de 670 millions de dollars à fin juin et les activités industrielles présentent une trésorerie positive de 1,5 milliard de dollars au deuxième trimestre, contre un déficit de 1,6 milliard au premier trimestre.

Mais "ça ne change pas le tableau d'ensemble qui est négatif", estiment les analystes de JPMorgan, ajoutant que "ce n'est pas assez pour couvrir le dividende annuel (...). Ceci signifie qu'il va falloir s'endetter et réduire les rachats prévus des actions".

- Revue stratégique -

M. Immelt a fait le pari de recentrer GE sur ses racines industrielles -- fabrication des turbines à gaz, centrales électriques, moteurs d'avions, équipements médicaux -- en cédant principalement les actifs financiers, qui avaient fait du groupe la cinquième institution financière américaine avant la crise financière de 2008.

Mais la chute des prix du pétrole au printemps 2014 a jeté une ombre sur ces ambitions. Les trois derniers mois chez GE ont été marqués par la contre-performance de la division pétrole et gaz, qui développe des équipements destinés au forage de puits pétroliers, à la prospection et la production d'hydrocarbures et à la construction de plateformes.

Les revenus trimestriels de cette activité ont reculé de 3,4% à 3,1 milliards de dollars, et leur bénéfice opérationnel a chuté de 52% à 155 millions de dollars. Pour arrêter l'hémorragie, GE vient de la fusionner avec le groupe de services pétroliers américains Baker Hughes.

Jeff Immelt, dont le départ intervient quelques mois seulement après l'arrivée au capital du financier activiste américain Nelson Peltz, va être remplacé par John Flannery, crédité d'avoir redressé la division santé.

Ce dernier est très attendu par les milieux financiers, qui veulent connaître ses priorités pour redresser le titre, à la traîne malgré des records de l'indice boursier Dow Jones, regroupant les trente valeurs vedettes de Wall Street, dont il fait partie.

L'action GE a perdu 33% de sa valeur boursière sous le règne de Jeff Immelt, alors que dans le même temps Honeywell (NYSE:HON), son "petit" rival a bondi de près de 300%. Vendredi, Honeywell, que GE a failli racheter dans les années 2000, a ajusté à la hausse ses objectifs financiers annuels, après avoir enregistré une progression de son bénéfice trimestriel de 5,5% à 1,39 milliard de dollar pour un chiffre d'affaires de 10,08 milliards.

John Flannery s'est déjà engagé à revoir le portefeuille des activités pendant l'été et d'en présenter les conclusions en novembre.

"Je veux écouter ce que les uns et les autres pensent de notre entreprise, le bien et le mauvais", a-t-il répété vendredi, n'excluant pas de nouvelles réductions de coûts.

De nombreux analystes spéculent sur une possible scission du conglomérat, qui verrait les activités liées à l'énergie et celles tournées vers la santé prendre leur indépendance respective.

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