LONDRES (IFR) - La canadienne RBC Banque Royale a été intégrée dans la liste des 30 banques d'importance systémique mondiale (G-SIB, selon le sigle anglais) par le Conseil de stabilité financière, en remplacement de la française BPCE.
Cette liste des G-SIB comporte cinq niveaux et l'établissement canadien, qui a entrepris ces dernières années une expansion internationale et un développement de ses activités de marchés, fait désormais partie des 17 banques classées à l'échelon le plus bas. Ces dernières doivent afficher un ratio de fonds propres sur leurs actifs pondérés des risques supérieur d'un point de pourcentage aux exigences fixées par le Comité de Bâle.
La composition globale de cette liste n'a subi aucune autre modification lors de cet examen annuel mais certaines banques ont été changées d'échelon.
L'américaine JPMorgan (NYSE:JPM) est désormais la seule banque pour laquelle est exigé un ratio de fonds propres supérieur de 2,5 points aux normes du Comité de Bâle après la rétrogradation d'un niveau de sa compatriote Citigroup (NYSE:C).
Cette dernière rejoint Bank of America (NYSE:BAC), Deutsche Bank (DE:DBKGn) et HSBC parmi les banques dont le matelas de fonds propres doit être plus élevé de 2 points.
La française BNP Paribas (PA:BNPP) ne figure plus dans ce groupe et a été déplacée à l'échelon inférieur, où l'exigence est de 1,5 point de plus.
Les banques seront tenues de respecter ces critères de fonds propres à partir de 2019.
Aucune n'a jamais été rangée à l'échelon le plus élevé, où le ratio de fonds propres doit être de 3,5 points supérieur aux normes du Comité de Bâle.
(IFR est un service de Thomson Reuters)
(Christopher Spink, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Joanny)