Wall Street évoluait en ordre dispersé vendredi après une ouverture en hausse, craignant les risques de paralysie des administrations fédérales tout en misant sur une saison des résultats solide: le Dow Jones reculait de 0,01% et le Nasdaq gagnait 0,23%.
Vers 15H35 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average baissait de 3,23 points à 26.014,58 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 17,13 points, à 7.313,17 points.
L'indice élargi S&P 500 progressait de 0,22% ou 6,23 points à 2.804,26 points.
La Bourse de New York avait terminé en baisse jeudi, le secteur de l'énergie et Boeing (NYSE:BA) pesant sur la tendance: le Dow Jones avait reculé de 0,37% et le Nasdaq de 0,03%.
Les indices étaient affectés par les risques de paralysie des administrations fédérales, le "shutdown", avant un vote incertain au Sénat.
La Chambre a voté jeudi soir une extension de quatre semaines du budget, jusqu'au 16 février. Le Sénat doit se prononcer d'ici à la date butoir, c'est-à-dire vendredi à minuit.
"Les investisseurs gardent un oeil sur le Capitole", siège du Congrès américain, ont réagi les analystes de Wells Fargo (NYSE:WFC).
Wall Street continuait dans le même temps à miser sur une saison de résultats solide bien que les comptes d' IBM (NYSE:IBM) (-3,44%) et d'American Express (-1,47%), diffusés jeudi soir, aient déçu.
La séance de vendredi était marquée par le retour sur le New York Stock Exchange de la société américaine spécialisée dans la sécurité de la maison ADT, cotée en Bourse avant son rachat par le fonds Apollo en 2016.
Peu après son introduction, celle-ci perdait 11,86% à 12,34 dollars.
- General Electric (NYSE:GE) chute -
Le marché obligataire évoluait à l'équilibre: le rendement des bons du Trésor à 10 ans se stabilisait à 2,626%, inchangé par rapport à jeudi soir, et celui des bons à 30 ans progressait légèrement à 2,904%, contre 2,903% la veille.
Le taux à 10 ans a atteint 2,644% vendredi en séance, un nouveau plus haut depuis avril 2014.
Le taux à deux ans a quant à lui touché jeudi un niveau pas vu en séance depuis 2008, à 2,0557%.
Parmi les valeurs du jour, General Electric accentuait sa descente aux enfers, reculant vendredi de 4% à 16,10 dollars. Depuis l'annonce en début de semaine par son PDG d'une scission possible du conglomérat, le cours a chuté de plus de 13%. Il évolue sous la barre des 17 dollars pour la première fois depuis 2011.
JPMorgan (NYSE:JPM) progressait (+0,72% à 114,08 dollars) alors que la banque américaine a indiqué que son PDG, Jamie Dimon, allait toucher 29,5 millions de dollars pour l'année 2017, une augmentation de 5,4%.
Amazon (NASDAQ:AMZN) avançait (+0,36% à 1.298,00 dollars) après avoir annoncé une hausse du coût mensuel de l'abonnement Amazon Prime de 2 dollars, une offre qui intègre la livraison des commandes ainsi que l'accès à sa plateforme vidéo en ligne.
Coca-Cola montait (+0,45% à 47,09 dollars). Le limonadier présent dans 200 pays s'est engagé à réutiliser ses bouteilles et cannettes, une mesure qui fait partie d'une série d'initiatives prises récemment par le géant des boissons non-alcoolisées pour redorer son image.