Les contrôleurs aériens ne feront finalement pas grève mardi et mercredi, l'Unsa ayant annoncé samedi avoir retiré son préavis, comme la CGT la veille, mais le préavis du SNCTA, syndicat majoritaire, est maintenu pour jeudi et vendredi.
L'Usac-CGT (21%), l'Unsa (20%) et le Spac-CFDT (4%) avaient déposé des préavis pour mardi et mercredi, tandis que le SNCTA (49,8% des voix chez les contrôleurs aériens) et FO (2,9%), l'ont fait pour jeudi et vendredi.
Samedi, la menace de perturbations dans l'aérien, juste avant les vacances d'été, a été écartée, mais uniquement pour le début de semaine.
L''Unsa a en effet fait savoir à l'AFP qu'il avait décidé de lever son préavis, comme l'avait fait la CGT la veille, au sortir d'une réunion au secrétariat d'Etat aux Transports.
"Après plusieurs heures de négociation, nous pouvons vous confirmer que l'UNSA-ICNA lève son préavis de grève pour les journées du 30 juin et 1er juillet", a indiqué le syndicat, justifiant notamment cette décision par des assurances budgétaires obtenues auprès des tutelles.
Le risque de perturbations dans l'aérien persiste toutefois pour jeudi et vendredi avec les préavis du SNCTA et de FO qui visent notamment à défendre les rémunérations et conditions d'emploi des contrôleurs.
Ces deux syndicats ont aussi été reçus par les autorités de tutelle et devaient poursuivre les discussions, selon le secrétaire national du SNCTA Roger Rousseau.
Assujettis au service minimum, une partie des 4.000 contrôleurs aériens peuvent être réquisitionnés en cas de grève mais celles-ci sont susceptibles de perturber fortement le trafic. Préventivement, la DGAC demande aux compagnies de réduire leurs programmes de vols.
Lors de la dernière grève menée les 8 et 9 avril de façon isolée par le SNCTA pour obtenir le droit de négocier des accords catégoriels, contre l'avis de l'Usac-CGT notamment, 40% des vols prévus avaient ainsi été annulés.