NEW YORK (Reuters) - General Electric (NYSE:GE) a relevé les perspectives 2015 de ses activités industrielles dont il a annoncé vendredi qu'elles avaient dégagé un bénéfice trimestriel en hausse de 5% grâce aux solides performances de la division électrique, qui ont compensé la faiblesse du segment pétrolier.
Le chiffre d'affaires des activités industrielles a également progressé de 5% à périmètre et taux de change constants et les réductions de coûts ont permis une amélioration des marges supérieure aux attentes des analystes.
Une heure après l'ouverture, le titre GE est en hausse de 0,3% à Wall Street où l'indice Dow Jones cède 0,45%.
Les activités industrielles sont désormais les plus observées par les investisseurs avec le désengagement du secteur financier entrepris par le conglomérat américain.
"Ce sont de bons chiffres", a dit Tim Ghriskey, responsable des investissements de Solaris Asset Management. "Les taux de croissance organique sont assez impressionnants dans plusieurs segments des activités industrielles."
Globalement, GE a affiché une perte nette de 1,36 milliard de dollars, soit 13 cents par action, au deuxième trimestre. Ce résultat reflète les charges importantes liées à son désengagement de ses activités financières annoncé en avril.
Hors éléments exceptionnels et les activités financières dont GE a l'intention de sortir, le résultat d'exploitation ressort à 31 cents par action contre 28 cents attendu en moyenne selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.
Le chiffre d'affaires a progressé de 1,5% à 32,75 milliards de dollars.
Les ventes de la division eau et électricité, qui fabrique des turbines pour centrales électriques, ont augmenté de 8% tandis que celles du segment pétrole et gaz ont reculé de 15%.
Comme tous les autres équipementiers du secteur de l'énergie, GE est sensible à la réduction des investissements de ses clients liée à la chute des cours du pétrole.
La marge opérationnelle des activités industrielles s'est améliorée à 16,2% contre 15,5% un an auparavant, grâce notamment aux réductions de coûts.
Le groupe américain est engagé dans un projet de rachat de la branche énergie d' Alstom (PARIS:ALSO) pour 12,4 milliards d'euros. Il a proposé jeudi des concessions à la Commission européenne pour obtenir son feu vert à cette opération.
(Lewis Krauskopf, Bertrand Boucey et Marc Joanny pour le service français, édité par Juliette Rouillon)