Les indices US subissent leur seconde chute de près de 3% en l'espace de 6 séances: ce n'était plus arrivé depuis 6 ans.
Wall Street prend de surcroit le plus mauvais départ pour un mois de septembre depuis 13 ans (c'est pire qu'en 2008), l'année 2015 devient perdante sur toute la ligne, y compris pour le Nasdaq.
On dirait que la Chine à elle seule fait brusquement tourner le combat l'avantage des 'ours' après 6 ans et demi de domination insolente des 'bulls': mais comment les économistes et les investisseurs ont-ils pu croire, ou faire semblant de croire à la fable des 7% de croissance chinoise aussi longtemps... quand tout démontrait depuis des trimestres que la réalité se rapprochait des +3,5% ?
Les investisseurs semblent soudain baisser leur garde: uppercut du gauche, crochet du droit... les coups qui font mal s'enchainent, et Wall-Street, incrédule, se retrouve K-O debout.
Les indices US sont acculés dans les cordes par les mauvaises 'stats' en provenance de Chine, la récession qui frappe le Canada au Nord, tandis qu'au Sud, c'est le Mexique qui ralentit (l'estimation du PIB avait été abaissée le 20 août de +3,2% à 2%, et cela semble encore trop optimiste).
Les 'permabulls' qui recommandaient de 'payer tous les creux' sont désemparés, les coachs de Wall Street se demandent s'il faut jeter l'éponge ou espérer encore un miracle d'ici le coup de gong.
Ce coup de gong n'est pas venu le weekend dernier: la FED n'a pas dissipé les craintes d'une hausse de taux d'ici le 17 septembre.
A mesure que les indices s'enfoncent, une normalisation imminente des taux semble de plus en plus malvenue.
Les cris de douleur de Wall-Street vont-ils dissuader la FED d'agir ?
Pour l'instant, la banque centrale laisse toutes les options sur la table: la dernière déclaration d'un membre de la FED (ce mardi même) consistait juste à s'interroger sur la pertinence d'un tour de vis d'ici 15 jours ('difficile de dire si toutes les conditions sont réunies'), tout en s'abstenant de l'exclure... ce qui n'est pas du tout du goût des investisseurs.
Tous les espoirs vont maintenant se tourner vers la BCE qui se réunit ce jeudi : Mario Draghi fera t'il miroiter une intensification des initiatives visant à stabiliser les marchés ?
Les marchés veulent du 'QE', encore plus de 'QE'... même si ceux mis en oeuvre par le Japon et la Chine sont des échecs retentissants: plus il y a d'injections, moins il y a de croissance... c'est contre-intuitif mais les faits sont têtus.
L'autre 'fait du jour', c'est cette rechute de -10,2% de baril de pétrole, une des plus lourde du 21ème siècle, et qui succède à un bond de +8% la veille.
Sur 5 séance, le pétrole connait sa plus forte volatilité depuis 40 ans, un véritable enfer pour les spéculateurs puisqu'aucun modèle de trading ne prévoit une telle volatilité: aucun précédent historique n'existe.
La valeurs pétrolières et parapétrolières ont plongé: Freeport Mc Moran de -8,2%, Murphy Oil -7,9%, Noble -6,9%, Consol Energy -6,4%, Devon -5,5%, Anadarko -4,8%, Exxon -4,2%, Chevron -3,5%.
La nouveauté de ce mardi, c'est aussi un puissant courant vendeur dirigé contre les valeurs bancaires : Morgan Stanley (NYSE:MS) lâche -4,1%, JP-Morgan-Chase -4,4%, Bank of AMerica -4,65%, Wells Fargo -4,7%, Citigroup et Zions Bancorp -4,8%, US Bancorp (NYSE:USB) -4,9%... et même le champion de la vente à découvert -Goldman Sachs- a chuté de -3,5%.
Au sein du Dow Jones, les 30 titres finissent en repli et Wal-Mart au mieux n'a perdu que -1,4, Coca-Cola -1,5%, et Mc Donald's -1,6% (ce sont 3 pures 'défensives').
Au sein du Nasdaq, parmi les principaux écarts on notait Apple (NASDAQ:AAPL) -4,5%, Tesla -4,2%, Microsoft (NASDAQ:MSFT) -4%, Avago -5,2%, Microchip -5,1%, Netflix -8%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Wall Street prend de surcroit le plus mauvais départ pour un mois de septembre depuis 13 ans (c'est pire qu'en 2008), l'année 2015 devient perdante sur toute la ligne, y compris pour le Nasdaq.
On dirait que la Chine à elle seule fait brusquement tourner le combat l'avantage des 'ours' après 6 ans et demi de domination insolente des 'bulls': mais comment les économistes et les investisseurs ont-ils pu croire, ou faire semblant de croire à la fable des 7% de croissance chinoise aussi longtemps... quand tout démontrait depuis des trimestres que la réalité se rapprochait des +3,5% ?
Les investisseurs semblent soudain baisser leur garde: uppercut du gauche, crochet du droit... les coups qui font mal s'enchainent, et Wall-Street, incrédule, se retrouve K-O debout.
Les indices US sont acculés dans les cordes par les mauvaises 'stats' en provenance de Chine, la récession qui frappe le Canada au Nord, tandis qu'au Sud, c'est le Mexique qui ralentit (l'estimation du PIB avait été abaissée le 20 août de +3,2% à 2%, et cela semble encore trop optimiste).
Les 'permabulls' qui recommandaient de 'payer tous les creux' sont désemparés, les coachs de Wall Street se demandent s'il faut jeter l'éponge ou espérer encore un miracle d'ici le coup de gong.
Ce coup de gong n'est pas venu le weekend dernier: la FED n'a pas dissipé les craintes d'une hausse de taux d'ici le 17 septembre.
A mesure que les indices s'enfoncent, une normalisation imminente des taux semble de plus en plus malvenue.
Les cris de douleur de Wall-Street vont-ils dissuader la FED d'agir ?
Pour l'instant, la banque centrale laisse toutes les options sur la table: la dernière déclaration d'un membre de la FED (ce mardi même) consistait juste à s'interroger sur la pertinence d'un tour de vis d'ici 15 jours ('difficile de dire si toutes les conditions sont réunies'), tout en s'abstenant de l'exclure... ce qui n'est pas du tout du goût des investisseurs.
Tous les espoirs vont maintenant se tourner vers la BCE qui se réunit ce jeudi : Mario Draghi fera t'il miroiter une intensification des initiatives visant à stabiliser les marchés ?
Les marchés veulent du 'QE', encore plus de 'QE'... même si ceux mis en oeuvre par le Japon et la Chine sont des échecs retentissants: plus il y a d'injections, moins il y a de croissance... c'est contre-intuitif mais les faits sont têtus.
L'autre 'fait du jour', c'est cette rechute de -10,2% de baril de pétrole, une des plus lourde du 21ème siècle, et qui succède à un bond de +8% la veille.
Sur 5 séance, le pétrole connait sa plus forte volatilité depuis 40 ans, un véritable enfer pour les spéculateurs puisqu'aucun modèle de trading ne prévoit une telle volatilité: aucun précédent historique n'existe.
La valeurs pétrolières et parapétrolières ont plongé: Freeport Mc Moran de -8,2%, Murphy Oil -7,9%, Noble -6,9%, Consol Energy -6,4%, Devon -5,5%, Anadarko -4,8%, Exxon -4,2%, Chevron -3,5%.
La nouveauté de ce mardi, c'est aussi un puissant courant vendeur dirigé contre les valeurs bancaires : Morgan Stanley (NYSE:MS) lâche -4,1%, JP-Morgan-Chase -4,4%, Bank of AMerica -4,65%, Wells Fargo -4,7%, Citigroup et Zions Bancorp -4,8%, US Bancorp (NYSE:USB) -4,9%... et même le champion de la vente à découvert -Goldman Sachs- a chuté de -3,5%.
Au sein du Dow Jones, les 30 titres finissent en repli et Wal-Mart au mieux n'a perdu que -1,4, Coca-Cola -1,5%, et Mc Donald's -1,6% (ce sont 3 pures 'défensives').
Au sein du Nasdaq, parmi les principaux écarts on notait Apple (NASDAQ:AAPL) -4,5%, Tesla -4,2%, Microsoft (NASDAQ:MSFT) -4%, Avago -5,2%, Microchip -5,1%, Netflix -8%.
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