Les inquiétudes à propos de la faiblesse persistante des cours du pétrole et de la situation en Chine continuent de faire souffler un vent de panique sur les places boursières européennes cet après-midi.
'Force est de constater que la prudence doit rester de mise', constate Barclays (L:BARC) Bourse. 'La clôture des marchés américains hier soir due à une nouvelle baisse du baril (proche des 30 dollars), nous incite à beaucoup de modération dans nos achats'.
'La peur est clairement sur le marché', renchérissent les équipes d'IG. 'La menace d'une sévère dévaluation de la Chine visant à calmer les pressions liées à la déflation et à l'endettement plane au-dessus des marchés comme une épée de Damoclès'.
'Dans une telle situation, il est assez futile de pointer le fait que les fondamentaux se portent plutôt bien. Les marchés ne sont pas rationnels et lorsqu'ils sont soumis à des forces si puissantes, de tels arguments sont inopérants', poursuivent les analystes.
A Francfort où le DAX lâche 2,6%, le groupe de cosmétiques Beiersdorf surperforme légèrement avec un retrait de 2,3%, les investisseurs se montrant plutôt rassurés par un chiffre d'affaires annuel en ligne avec le consensus.
Le FTSE recule de 1,6% à Londres, une tendance à laquelle échappent néanmoins la maison de vêtements Burberry (+0,4%) et surtout le géant de la distribution Tesco (L:TSCO) (+4%) après leurs points d'activité respectifs.
Le CAC40 parisien perd quant à lui 1,8%, entrainé par une dégringolade de 10% de Renault (PA:RENA), le constructeur automobile au losange faisant l'objet de craintes quant à une réédition du 'scandale Volkswagen (DE:VOWG_p)' à la suite de perquisitions.
L'indice AEX d'Amsterdam recule quant à lui de 2%, les plus lourds dégagements étant clairement essuyés par le chimiste OCI (-5,5%) et surtout par le groupe de télécommunications Altice (AS:ATCE) (-7,3%).
Le Bel20 de Bruxelles abandonne 2,1%, avec notamment un recul de 3,2% d'AB InBev, alors que le géant de la bière belgo-brésilien a levé 46 milliards de dollars pour financer pour partie le rachat de SABMiller.
Avec des pertes de 3,1%, le PSI 20 de Lisbonne affiche l'une des pires performances en Europe, alourdi notamment par la chute de Mota Engil (-7,7%) : l'action du groupe de BTP cumule désormais un repli de plus de 17% depuis le début de l'année.
Après le statu quo de la Banque d'Angleterre sur sa politique monétaire, les opérateurs ont pris connaissance, aux Etats-Unis, d'une baisse de 1,2% des prix à l'importation en décembre et d'une hausse des inscriptions au chômage (+7.000 à 284.000) la semaine dernière.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Force est de constater que la prudence doit rester de mise', constate Barclays (L:BARC) Bourse. 'La clôture des marchés américains hier soir due à une nouvelle baisse du baril (proche des 30 dollars), nous incite à beaucoup de modération dans nos achats'.
'La peur est clairement sur le marché', renchérissent les équipes d'IG. 'La menace d'une sévère dévaluation de la Chine visant à calmer les pressions liées à la déflation et à l'endettement plane au-dessus des marchés comme une épée de Damoclès'.
'Dans une telle situation, il est assez futile de pointer le fait que les fondamentaux se portent plutôt bien. Les marchés ne sont pas rationnels et lorsqu'ils sont soumis à des forces si puissantes, de tels arguments sont inopérants', poursuivent les analystes.
A Francfort où le DAX lâche 2,6%, le groupe de cosmétiques Beiersdorf surperforme légèrement avec un retrait de 2,3%, les investisseurs se montrant plutôt rassurés par un chiffre d'affaires annuel en ligne avec le consensus.
Le FTSE recule de 1,6% à Londres, une tendance à laquelle échappent néanmoins la maison de vêtements Burberry (+0,4%) et surtout le géant de la distribution Tesco (L:TSCO) (+4%) après leurs points d'activité respectifs.
Le CAC40 parisien perd quant à lui 1,8%, entrainé par une dégringolade de 10% de Renault (PA:RENA), le constructeur automobile au losange faisant l'objet de craintes quant à une réédition du 'scandale Volkswagen (DE:VOWG_p)' à la suite de perquisitions.
L'indice AEX d'Amsterdam recule quant à lui de 2%, les plus lourds dégagements étant clairement essuyés par le chimiste OCI (-5,5%) et surtout par le groupe de télécommunications Altice (AS:ATCE) (-7,3%).
Le Bel20 de Bruxelles abandonne 2,1%, avec notamment un recul de 3,2% d'AB InBev, alors que le géant de la bière belgo-brésilien a levé 46 milliards de dollars pour financer pour partie le rachat de SABMiller.
Avec des pertes de 3,1%, le PSI 20 de Lisbonne affiche l'une des pires performances en Europe, alourdi notamment par la chute de Mota Engil (-7,7%) : l'action du groupe de BTP cumule désormais un repli de plus de 17% depuis le début de l'année.
Après le statu quo de la Banque d'Angleterre sur sa politique monétaire, les opérateurs ont pris connaissance, aux Etats-Unis, d'une baisse de 1,2% des prix à l'importation en décembre et d'une hausse des inscriptions au chômage (+7.000 à 284.000) la semaine dernière.
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