Faisant partie des actifs risqués en raison de sa sensibilité à la conjoncture économique, le brut faisait lui aussi les frais du succès inattendu du Brexit. Ce midi, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août dérape de 5,2% à 48,4 dollars, le WTI américain de même échéance chutant de 5% à 47,7 dollars.
En effet, selon la BBC, le vote 'leave', celui du Brexit et de la sortie de l'UE, l'a emporté outre-Manche avec 17,4 millions de voix ou 51,9% du total, contre 16,1 millions et 48,1% pour le Bremain.
'Cette décision réduit les perspectives de croissance pour le Royaume-Uni et l'Europe, et s'associe à un accroissement de l'incertitude politique et à des menaces de conditions financières plus restrictives', commentent ce matin les analystes de Goldman Sachs.
Chez Mirabaud AM, on etime par exemple 'que la croissance britannique va diminuer de 0,5 point de pourcentage pendant les huit trimestres à venir, l'investissement étant la composante du PIB qui sera affecté le plus.'
Une autre banque privée suisse, Pictet & Cie, avertissait la semaine passée qu'en raisons des liens entre les différents pays d'Europe, la croissance de la zone euro devrait elle aussi être revue à la baisse en cas de Brexit, quoi que dans des proportions moindres.
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