PARIS (Reuters) - Ubisoft (PA:UBIP), qui est engagé dans un bras de fer avec son principal actionnaire Vivendi (PA:VIV), a bon espoir d'obtenir le soutien d'une majorité d'investisseurs lors de sa prochaine assemblée générale, a déclaré mardi son directeur financier, Alain Martinez.
Le géant des médias, qui a déjà croqué le spécialiste des jeux sur mobile Gameloft (PA:GLFT), lorgne la pépite des frères Guillemot, Ubisoft, dont il contrôle désormais un peu plus de 22% du capital et 20% des droits de vote après avoir encore acheté des titres sur le marché.
Dans une déclaration à l'Autorité des marchés financiers, le groupe dirigé par Vincent Bolloré a réaffirmé qu'il n'envisageait pas de faire une OPA sur Ubisoft, tout en réitérant sa demande d'être représenté au conseil d'administration, une requête qu'il pourrait présenter lors de la prochaine assemblée générale prévue en septembre.
Prié de dire si Ubisoft pensait rallier le soutien de ses actionnaires à cette occasion, Alain Martinez a répondu : "nous sommes confiants".
"Nous communiquons avec nos actionnaires pour nous assurer que toutes les résolutions que nous présentons ont leur soutien. Pour l'instant, il nous semble que c'est le cas", a-t-il ajouté lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.
Ubisoft a par ailleurs confirmé mardi ses objectifs financiers pour l'exercice 2016-2017 après avoir enregistré au premier trimestre un chiffre d'affaires de 139 millions d'euros, supérieur à son objectif de 125 millions.
Pour le deuxième trimestre, il anticipe un chiffre d'affaires d'environ 100 millions d'euros.
(Gwénaëlle Barzic et Mathieu Rosemain, édité par Jean-Michel Bélot)