PARIS (Reuters) - Le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, a dit mardi ne pas s'opposer à un confinement pour sa métropole confrontée à un regain de contaminations au coronavirus, tout en plaidant pour qu'une "dernière chance" soit accordée au territoire via un appel général pour éviter les rassemblements ou regroupements d'ici le 15 mars.
"Nous ne nous opposerons pas à un confinement", a-t-il dit sur BFM alors que Matignon a dit vouloir prendre de nouvelles mesures sanitaires concernant la commune.
"Néanmoins on pense qu'il faut tout tenter avant les mesures de privation de liberté", a-t-il ajouté.
Patrice Vergriete a dit avoir proposé au ministre de la Santé, Olivier Véran, attendu mercredi à Dunkerque, une "immense campagne de prévention" pour "zéro rassemblement, zéro regroupement" jusqu'au 15 mars.
"Nous avons proposé ce dernier sursis (...) C'est la dernière chance avant le confinement", a déclaré le maire.
L'élu a aussi proposé la poursuite de la campagne de dépistage, la généralisation de l'obligation du port du masque et l'accélération de la vaccination.
Sur ce dernier point, "l'objectif est d'avoir un traitement à Dunkerque qui s'apparente au traitement de la métropole niçoise aujourd'hui", a déclaré Patrice Vergriete.
"Olivier Véran m'a déjà donné des garanties par rapport à ce surplus de vaccinations qui devrait arriver sur notre territoire", a-t-il poursuivi.
(Nicolas Delame et Blandine Hénault)