La menace d'un scandale à la Volkswagen pesait toujours sur l'action Renault (PA:RENA) : déjà pénalisé hier (- 3,7%) par les informations de presse mettant en cause les procédures d'homologation de ses véhicules, le constructeur automobile souffre toujours à la Bourse de Paris. En baisse de 4,6%, l'action Renault, de nouveau plus forte baisse du CAC 40, a effacé en deux jours presque 8% de sa capitalisation. Soit environ deux milliards d'euros.
Pour rappel, hier, le quotidien Libération et les agences de presse ont évoqué un procès-verbal (PV) la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sévère pour Renault. En substance, le groupe est soupçonné d'avoir mis en place, depuis un quart de siècle, des procédures frauduleuses pour obtenir l'homologation de ses véhicules, ce qui passerait par des tests de moteurs faussés. De plus, toute la chaîne de commandement, jusqu'au patron du groupe Carlos Ghosn, serait impliquée.
Dans un communiqué de presse, Renault a affirmé hier qu'aucun de ses services n'a enfreint les règles, européennes ou nationales, relatives à l'homologation des véhicules. Les véhicules Renault ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution.
De plus, relèvent les analystes d'Aurel BGC, Renault, par la voix de de Thierry Bolloré, numéro deux du constructeur, apporte un 'démenti formel' aux accusations. Pour autant, le groupe semble désormais confronté à son propre 'dieselgate'.
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Pour rappel, hier, le quotidien Libération et les agences de presse ont évoqué un procès-verbal (PV) la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sévère pour Renault. En substance, le groupe est soupçonné d'avoir mis en place, depuis un quart de siècle, des procédures frauduleuses pour obtenir l'homologation de ses véhicules, ce qui passerait par des tests de moteurs faussés. De plus, toute la chaîne de commandement, jusqu'au patron du groupe Carlos Ghosn, serait impliquée.
Dans un communiqué de presse, Renault a affirmé hier qu'aucun de ses services n'a enfreint les règles, européennes ou nationales, relatives à l'homologation des véhicules. Les véhicules Renault ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution.
De plus, relèvent les analystes d'Aurel BGC, Renault, par la voix de de Thierry Bolloré, numéro deux du constructeur, apporte un 'démenti formel' aux accusations. Pour autant, le groupe semble désormais confronté à son propre 'dieselgate'.
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