La Grèce doit recevoir le soutien "promis" de l'Europe et du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré mardi le président François Hollande lors d'une conférence de presse à l'Elysée.
"Le Parlement grec vient d'adopter un nouveau plan, dur, avec une réduction des déficits", a souligné le chef de l'Etat. "La Grèce attend de recevoir le soutien de l'Europe et du Fonds monétaire international, ce soutien qui lui a été promis", a-t-il ajouté.
"Je considère qu'au-delà encore de quelques mises au point de modalités techniques, ce soutien lui est dû, pour en terminer aussi avec ce qui a pu être un doute sur l'intégrité de la zone euro", a-t-il affirmé.
Les Européens et le FMI devraient accorder un délai à Athènes pour la mise en oeuvre de ses réformes et de ses plans de rigueur. Mais ils peinent à s'entendre sur la manière de financer un tel délai sans faire exploser outre mesure la dette publique de la Grèce.
Lors d'une réunion lundi à Bruxelles, les ministres des Finances de la zone euro ont repoussé leur décision au 20 novembre. En attendant, ils retiennent toujours une aide, gelée depuis juin mais vitale pour éviter à la Grèce le défaut de paiement.