Le gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro et l'opposition ont conclu vendredi une première journée des négociations en République dominicaine, après plusieurs tentatives de dialogue avortées, afin de chercher une solution à la crise politique et économique du Venezuela.
"Tout va bien", a lancé le président dominicain, Danilo Medina, dans une brève déclaration devant la presse à la sortie de ces négociations, qui doivent de poursuivre samedi sous ses auspices.
Les délégués du gouvernement et ceux de la Table pour l'unité démocratique (MUD), une vaste coalition d'opposition, ont entamé leurs pourparlers au siège du ministère dominicain des Affaires étrangères, après avoir rencontré de manière séparée les facilitateurs internationaux du processus, a constaté l'AFP.
"Nous venons déterminés à lutter pour les droits élémentaires des Vénézuéliens, le droit à la santé, le droit à l'alimentation, le droit au vote, le droit à la démocratie", a déclaré Julio Borges, qui mène la délégation de la MUD, aux journalistes avant d'entrer au ministère.
"Nous écouterons ce que l'opposition a à dire, mais nous sommes venus pour exiger l'arrêt immédiat des agressions économiques contre le Venezuela", a pour sa part dit Jorge Rodriguez, le principal négociateur du camp gouvernemental, évoquant les sanctions financières imposées par Washington, dont il rend la MUD responsable.
Ce cycle de négociations survient après trois échecs de tentatives de dialogue depuis 2014, dans un Venezuela ruiné par l'effondrement des cours du brut et où les chavistes (du nom du défunt président Hugo Chavez auquel M. Maduro a succédé en 2013) concentrent la quasi-totalité des pouvoirs.
Avant leur ouverture, le président dominicain avait dit jeudi miser sur la "bonne volonté" des deux parties. "Ce n'est pas un dialogue mais une négociation. Nous avons l'espoir de pouvoir en sortir quelque chose d'important".
A distance, Nicolas Maduro a salué les efforts du président Medina : "Dieu merci, nous y sommes parvenus: une table ronde en République dominicaine", a-t-il écrit sur Twitter, partageant une courte vidéo diffusée par le ministère dominicain des Affaires étrangères.
Une partie de l'opposition est contre cette prise de contacts, considérant qu'il s'agit d'une "ruse" du gouvernement socialiste.
Pour Luis Vicente Leon, le président de la société de sondages Datanalisis, ce scepticisme "est naturel" mais,
Le gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro et l'opposition ont conclu vendredi une première journée des négociations en République dominicaine, après plusieurs tentatives de dialogue avortées, afin de chercher une solution à la crise politique et économique du Venezuela.
"Tout va bien", a lancé le président dominicain, Danilo Medina, dans une brève déclaration devant la presse à la sortie de ces négociations, qui doivent de poursuivre samedi sous ses auspices.
Les délégués du gouvernement et ceux de la Table pour l'unité démocratique (MUD), une vaste coalition d'opposition, ont entamé leurs pourparlers au siège du ministère dominicain des Affaires étrangères, après avoir rencontré de manière séparée les facilitateurs internationaux du processus, a constaté l'AFP.
"Nous venons déterminés à lutter pour les droits élémentaires des Vénézuéliens, le droit à la santé, le droit à l'alimentation, le droit au vote, le droit à la démocratie", a déclaré Julio Borges, qui mène la délégation de la MUD, aux journalistes avant d'entrer au ministère.
"Nous écouterons ce que l'opposition a à dire, mais nous sommes venus pour exiger l'arrêt immédiat des agressions économiques contre le Venezuela", a pour sa part dit Jorge Rodriguez, le principal négociateur du camp gouvernemental, évoquant les sanctions financières imposées par Washington, dont il rend la MUD responsable.
Ce cycle de négociations survient après trois échecs de tentatives de dialogue depuis 2014, dans un Venezuela ruiné par l'effondrement des cours du brut et où les chavistes (du nom du défunt président Hugo Chavez auquel M. Maduro a succédé en 2013) concentrent la quasi-totalité des pouvoirs.
Avant leur ouverture, le président dominicain avait dit jeudi miser sur la "bonne volonté" des deux parties. "Ce n'est pas un dialogue mais une négociation. Nous avons l'espoir de pouvoir en sortir quelque chose d'important".
A distance, Nicolas Maduro a salué les efforts du président Medina : "Dieu merci, nous y sommes parvenus: une table ronde en République dominicaine", a-t-il écrit sur Twitter, partageant une courte vidéo diffusée par le ministère dominicain des Affaires étrangères.
Une partie de l'opposition est contre cette prise de contacts, considérant qu'il s'agit d'une "ruse" du gouvernement socialiste.
Pour Luis Vicente Leon, le président de la société de sondages Datanalisis, ce scepticisme "est naturel" mais, selon lui, le naufrage économique du Venezuela, en défaut de paiement partiel selon plusieurs agences de notation, pourrait inciter les deux camps à nouer des accords.
Selon lui, l'exécutif pourrait être disposé à donner de "l'oxygène" au secteur privé pour relancer l'économie à un moment où l'opposition ne réclame plus "la tête de Maduro" malgré la vague de manifestations organisées entre avril et juillet, à l'occasion desquelles 125 personnes ont trouvé la mort.
Ce dialogue reprend au moment où le président Maduro tente de renégocier la dette extérieure de son pays, évaluée à environ 150 milliards de dollars, et compte être candidat à sa réélection l'an prochain.
selon lui, le naufrage économique du Venezuela, en défaut de paiement partiel selon plusieurs agences de notation, pourrait inciter les deux camps à nouer des accords.
Selon lui, l'exécutif pourrait être disposé à donner de "l'oxygène" au secteur privé pour relancer l'économie à un moment où l'opposition ne réclame plus "la tête de Maduro" malgré la vague de manifestations organisées entre avril et juillet, à l'occasion desquelles 125 personnes ont trouvé la mort.
Ce dialogue reprend au moment où le président Maduro tente de renégocier la dette extérieure de son pays, évaluée à environ 150 milliards de dollars, et compte être candidat à sa réélection l'an prochain.