Près de 29 millions de visiteurs étrangers ont foulé le sol japonais en 2017, un nouveau record pour l'archipel qui s'est fixé pour objectif d'en accueillir 40 millions en 2020, année des jeux Olympiques de Tokyo.
Ils étaient exactement 28,69 millions, a annoncé vendredi le gouvernement, soit 20% de plus qu'un an plus tôt et trois fois plus qu'en 2013.
Les Chinois, qui profitent de la multiplication des vols à bas coût, dominent le palmarès, avec 6,79 millions de visiteurs sur les 11 premiers mois de l'année (+14,2% sur un an), selon les chiffres de l'Organisation nationale du tourisme japonais (JNTO).
Viennent ensuite les Sud-Coréens (6,4 millions, +40,6%), les Taïwanais (4,2 millions, +9,2%) et les Américains (1,26 million, +10,6%). Du côté des Européens, Britanniques (287.500, +5,8%) et Français (251.600, +5,7%) sont en tête du classement, mais ce sont les Russes qui affichent la plus forte hausse (71.500, +41,8%).
Le Japon a allégé les procédures d'octroi de visa et étendu ses campagnes de duty-free pour attirer davantage de visiteurs et doper son économie, et les touristes affluent par bus dans les grands magasins de Tokyo et lieux incontournables, comme le mont Fuji ou l'ancienne capitale impériale Kyoto.
"Nous devons prendre davantage de mesures et accélérer nos efforts pour atteindre notre objectif de 40 millions de visiteurs d'ici à 2020", a commenté le ministre des Transports Keiichi Ishii lors d'un point presse régulier.
"Au-delà des visiteurs asiatiques et des clients réguliers, nous devons continuer à éveiller l'intérêt des touristes potentiels en Europe, aux Etats-Unis et en Australie", a-t-il souligné. Certains toutefois pointent une expansion trop rapide et un manque de préparation.