Le gouvernement a dégagé mercredi six priorités pour les filières agricoles d'ici à 2025 et promet d'établir un plan d'actions d'ici à mi-mai, à trois jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture à Paris.
Avec FranceAgrimer, les ministres de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, et de l'Agroalimentaire Guillaume Garot, ont arrêté six priorités, dont ils ont dressé la liste lors d'une conférence de presse.
Elles incluent la nécessité de s'adapter et de gérer la volatilité des marchés, le renforcement des démarches de filière comme c'est le cas en colza avec Sofiprotéol, mais aussi de développer l'export, investir et moderniser, combiner performance économique et environnementale (l'agroécologie) et enfin de mieux articuler les actions de l’État, des régions et des filières.
Les responsables s'engagent en outre à établir d'ici mi-mai un plan d'action, avec des feuilles de route par filière, détaillant les actions à conduire tant par les pouvoirs publics que par les professionnels, sachant que les filières porc et volaille sont particulièrement mal en point.
Par ailleurs, ils installeront le 17 mars un comité export, et cette première réunion concernera la filière bovine "pour laquelle cet enjeu est prioritaire".
Ces bonnes intentions arrivent à trois jours de l'ouverture du salon de l'agriculture et à deux jours des États généraux du secteur organisés par la puissante FNSEA. Le syndicat agricole majoritaire tient en effet à interpeller vendredi ses adhérents et le gouvernement sur les sujets qui le tracassent: lourdeur administrative et réglementaire, coût du travail et capacité de modernisation des exploitations.