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"Panama papers": Le Monde détaille les systèmes offshore d'entreprises et fortunes françaises

Publié le 06/04/2016 14:13
Mis à jour le 06/04/2016 15:45
Un agent de sécurité surveille l'entrée de l'immeuble du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, à Panama, le 5 avril 2016 (Photo RODRIGO ARANGUA. AFP)

Un agent de sécurité surveille l'entrée de l'immeuble du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, à Panama, le 5 avril 2016 (Photo RODRIGO ARANGUA. AFP)

GL Events ou Maurel et Prom côté entreprises, Jacques Glénat ou Gérard Autajon côté particuliers: Le Monde détaille mercredi les systèmes offshores utilisés par quelques grandes sociétés et fortunes françaises dans le cadre de la vaste enquête sur les "Panama papers".

Le quotidien, qui a eu accès aux documents provenant du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, s'est d'une part penché sur les montages organisés par plusieurs groupes français, en soulignant qu'ils assuraient tous être dans la légalité.

Pour GL Events, spécialisé dans la logistique de grands évènements culturels et sportifs, Le Monde raconte ainsi comment la société lyonnaise a acquis dans les années 1990 une société basée aux îles Vierges britanniques lui permettant de décrocher une licence pour s'implanter à Dubaï.

Le journal explique également comment plusieurs millions d'euros ont transité via les îles Vierges britanniques, le Panama et le Luxembourg "pour financer une partie du capital du promoteur immobilier Apsys et plusieurs projets de centres commerciaux du groupe".

Les groupes pétroliers Geopetrol et Maurel et Prom auraient pour leur part eu recours au cabinet Mossack Fonseca pour nouer des partenariats sur des projets d'exploitation en Birmanie ou au Congo, avance le quotidien.

Le Monde s'est d'autre part intéressé aux montages financiers imaginés par quelques grandes fortunes françaises.

Selon les "Panama papers", le propriétaire de la maison d'édition de bande dessinée Jacques Glénat a ainsi possédé une société domiciliée aux Seychelles, pour acheter notamment des oeuvres d'art. Il a préféré la fermer quand les îles Vierges britanniques ont obligé en 2014 les sociétés à renseigner les noms de leurs actionnaires.

Les documents du cabinet panaméen montrent également que Gérard Autajon, PDG d'un groupe spécialisé dans d'emballage, a été titulaire d'un compte en banque helvétique crédité de 25 millions de francs suisses et détenu par l'intermédiaire d'une fondation au Liechtenstein. Cette somme transitera par la suite par plusieurs paradis fiscaux avant que M. Autajon ne se décide à régulariser sa situation auprès du fisc début 2015.

Le Monde se penche enfin sur le cas de Marcel Hermann, PDG du deuxième groupe français de cliniques privées, qui aurait acheté son premier établissement grâce à la vente en 2006 de son vignoble à une holding luxembourgeoise, dont il est le "bénéficiaire économique".

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