Lancée par l'hebdomadaire allemand Manager Magazin, la rumeur d'une fusion entre Volkswagen et son homologue italo-américain Fiat Chrysler fait réagir les deux titres.
A Francfort, les investisseurs sont manifestement dubitatifs, l'action du constructeur allemand cédant 1,8% à 185,8 euros, soit l'une des plus fortes baisses du Dax.
A contrario, l'action Fiat évolue à rebours de la tendance à Milan, avec un gain de 2,1% à 7,8 euros.
'Le groupe Volkswagen sonde les chances de rachat complet ou de rachat partiel de son concurrent italo-américain Fiat Chrysler', affirme l'hebdomadaire, selon lequel 'l'actionnaire principal de Volkswagen, Ferdinand Piëch, les familles Elkann et Agnelli, principaux actionnaires de Fiat, et leurs négociateurs ont mené plusieurs discussions à ce sujet'.
Tonitruante si elle devait être avérée, cette information repose sur des sources 'proches du groupe', mais Manager Magazin n'a pas spécifié de quel constructeur il s'agit.
Selon lui, Fiat se concentrerait à l'avenir sur la marque de sport Ferrari. De son côté, Volkswagen acquerrait Chrysler afin de relancer ses ventes de l'autre côté de l'Atlantique, qui ont reculé de 7% l'an passé.
Pour des raisons ayant trait au respect des lois sur la concurrence, une fusion complète entre les deux constructeurs serait cependant peu probable.
Bernstein a en tous les cas fait part de son scepticisme et s'interroge sur la logique d'une telle opération, même du point de vue théorique. L'analyste doute fortement de sa pertinence industrielle et plus largement de la capacité d'un groupe allemand à absorber une entreprise au business modèle italo-américain.
Ni Volkswagen, ni Fiat n'ont pour l'heure commenté cette rumeur.
Pour rappel, le groupe allemand avait démenti début juillet être intéressé par Paccar, un fabricant de camions américain.
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A Francfort, les investisseurs sont manifestement dubitatifs, l'action du constructeur allemand cédant 1,8% à 185,8 euros, soit l'une des plus fortes baisses du Dax.
A contrario, l'action Fiat évolue à rebours de la tendance à Milan, avec un gain de 2,1% à 7,8 euros.
'Le groupe Volkswagen sonde les chances de rachat complet ou de rachat partiel de son concurrent italo-américain Fiat Chrysler', affirme l'hebdomadaire, selon lequel 'l'actionnaire principal de Volkswagen, Ferdinand Piëch, les familles Elkann et Agnelli, principaux actionnaires de Fiat, et leurs négociateurs ont mené plusieurs discussions à ce sujet'.
Tonitruante si elle devait être avérée, cette information repose sur des sources 'proches du groupe', mais Manager Magazin n'a pas spécifié de quel constructeur il s'agit.
Selon lui, Fiat se concentrerait à l'avenir sur la marque de sport Ferrari. De son côté, Volkswagen acquerrait Chrysler afin de relancer ses ventes de l'autre côté de l'Atlantique, qui ont reculé de 7% l'an passé.
Pour des raisons ayant trait au respect des lois sur la concurrence, une fusion complète entre les deux constructeurs serait cependant peu probable.
Bernstein a en tous les cas fait part de son scepticisme et s'interroge sur la logique d'une telle opération, même du point de vue théorique. L'analyste doute fortement de sa pertinence industrielle et plus largement de la capacité d'un groupe allemand à absorber une entreprise au business modèle italo-américain.
Ni Volkswagen, ni Fiat n'ont pour l'heure commenté cette rumeur.
Pour rappel, le groupe allemand avait démenti début juillet être intéressé par Paccar, un fabricant de camions américain.
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