Investing.com - L'euro a dû abandonner presque tous ses gains réalisés face au dollar U.S. tout en glissant dans une ornière de presqu'un an contre la livre sterling ce mercredi, la Banque Centrale Européenne ayant accordé un nombre de prêts jamais vu aux banques d'Europe lors de son opération de refinancement.
En fin de première partie de séance européenne, le billet vert ne fléchissait presque plus devant lui, l'EUR/USD gagnant 0.07% pour grimper à 1.3093 après avoir établi un plafond journalier à 1.3196.
La BCE a donc alloué 489.19 milliards d'euros à 523 banques de la zone euro en prêts à trois ans pour sa première opération du genre, dépassant largement les 391 milliards attendus, afin de s'assurer que celles-ci disposent de fonds suffisants pour éviter une pénurie de liquidités, tout en stimulant les achats d'obligations des états membres en difficulté, diminuant ainsi le fardeau des coûts de leurs emprunts.
L'importance des sommes mises en jeu, atteignant des niveaux jamais vus pour une manoeuvre de ce type, laisse à penser que les banques européennes estiment que les capitaux demeureront rares en 2012.
La monnaie unique a par ailleurs cédé du terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP glissant de 0.2% pour trébucher à 0.8334 en établissant un nouveau plaancher des 11 derniers mois.
Le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion du comité directeur de la Banque d'Angleterre avait auparavant fait savoir que ses membres avaient constaté peu d'évolutions dans l'équilibre des risques pesant sur la croissance, mais que son programme d'achats d'actifs pourrait être renforcé pour l'année à venir.
Une étude du groupe de recherches économiques Gfk divulguée auparavant montrait pour sa part que l'indice de confiance des consommateurs du pays avait dérapé en décembre à son plus bas niveau depuis février 2009.
Elle a d'autre part exercé nettement moins de pression sur le yen et le franc suisse, l'EUR/JPY grignotant 0.03% pour se retrouver à 101.92 et l'EUR/CHF arrachant 0.08% pour se hisser à 1.2197.
La Banque du Japon avait quand à elle maintenu son taux d'intérêt directeur aux abords de zéro, mais revu ses perspectives économiques à la baisse par rapport au mois dernier, sur fond de signes de plus en plus clairs de l'impact de la crise de la dette souveraine de la zone euro sur la croissance mondiale et la relance japonaise.
La devise européenne a par ailleurs été largement dominée par ses homologues canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'EUR/CAD régressant de 0.41% pour aller vers 1.3417, l'EUR/AUD reculant de 0.58% pour descendre à 1.29 et l'EUR/NZD laissant échapper 0.49% pour toucher le fond à 1.6945.
Les autorités de Nouvelle-Zélande avaient signalé en début de matiinée que le déficit du compte courant du pays s'était élevé à 4.6 milliards de NZD pour le quatrième trimestre, dépassant nettement les 3.77 milliards qui avaient été craints.
Les experts en immobilier des Etats-Unis devraient quand à eux dévoiler dans l'après-midi leur volume des ventes de logements d'occasion.
En fin de première partie de séance européenne, le billet vert ne fléchissait presque plus devant lui, l'EUR/USD gagnant 0.07% pour grimper à 1.3093 après avoir établi un plafond journalier à 1.3196.
La BCE a donc alloué 489.19 milliards d'euros à 523 banques de la zone euro en prêts à trois ans pour sa première opération du genre, dépassant largement les 391 milliards attendus, afin de s'assurer que celles-ci disposent de fonds suffisants pour éviter une pénurie de liquidités, tout en stimulant les achats d'obligations des états membres en difficulté, diminuant ainsi le fardeau des coûts de leurs emprunts.
L'importance des sommes mises en jeu, atteignant des niveaux jamais vus pour une manoeuvre de ce type, laisse à penser que les banques européennes estiment que les capitaux demeureront rares en 2012.
La monnaie unique a par ailleurs cédé du terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP glissant de 0.2% pour trébucher à 0.8334 en établissant un nouveau plaancher des 11 derniers mois.
Le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion du comité directeur de la Banque d'Angleterre avait auparavant fait savoir que ses membres avaient constaté peu d'évolutions dans l'équilibre des risques pesant sur la croissance, mais que son programme d'achats d'actifs pourrait être renforcé pour l'année à venir.
Une étude du groupe de recherches économiques Gfk divulguée auparavant montrait pour sa part que l'indice de confiance des consommateurs du pays avait dérapé en décembre à son plus bas niveau depuis février 2009.
Elle a d'autre part exercé nettement moins de pression sur le yen et le franc suisse, l'EUR/JPY grignotant 0.03% pour se retrouver à 101.92 et l'EUR/CHF arrachant 0.08% pour se hisser à 1.2197.
La Banque du Japon avait quand à elle maintenu son taux d'intérêt directeur aux abords de zéro, mais revu ses perspectives économiques à la baisse par rapport au mois dernier, sur fond de signes de plus en plus clairs de l'impact de la crise de la dette souveraine de la zone euro sur la croissance mondiale et la relance japonaise.
La devise européenne a par ailleurs été largement dominée par ses homologues canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'EUR/CAD régressant de 0.41% pour aller vers 1.3417, l'EUR/AUD reculant de 0.58% pour descendre à 1.29 et l'EUR/NZD laissant échapper 0.49% pour toucher le fond à 1.6945.
Les autorités de Nouvelle-Zélande avaient signalé en début de matiinée que le déficit du compte courant du pays s'était élevé à 4.6 milliards de NZD pour le quatrième trimestre, dépassant nettement les 3.77 milliards qui avaient été craints.
Les experts en immobilier des Etats-Unis devraient quand à eux dévoiler dans l'après-midi leur volume des ventes de logements d'occasion.