Investing.com – Le pétrole a fortement chuté depuis ses sommets de début juin à plus de 120$, s’affichant actuellement à 94$ le baril environ pour le WTI.
Cependant, dans une note publiée hier, la célèbre banque d’investissement Goldman Sachs (NYSE:GS) a prévu que le pétrole remonte à 130$ le baril d’ici la fin de l’année, anticipant que la demande dépasse ce qui est actuellement prévu, que l'offre reste faible et que les stocks diminuent.
Cela implique un risque de hausse du pétrole de plus de 38% sur les 5 prochains mois.
« Les consommateurs de matières premières épuisent leurs stocks à des prix plus élevés, pensant qu'ils pourront se réapprovisionner une fois qu'un large ralentissement créera une offre excédentaire » relève la banque, qui souligne le risque que cela ne se produise pas :
« Pourtant, si cela s'avérait faux et que l'offre excédentaire ne se matérialisait pas comme nous le prévoyons, la ruée vers le déstockage exacerberait la rareté, poussant les prix nettement plus haut cet automne, forçant potentiellement les banques centrales à générer une contraction plus prolongée pour équilibrer les marchés des matières premières ».
Goldman Sachs explique que « les marchés semblent plutôt envisager un atterrissage en douceur : de nouvelles hausses minimes des taux d'intérêt dissipant l'inflation et une croissance économique suffisante pour maintenir les bénéfices jusqu'en 2023 », ce qui lui semble trop optimiste.