Investing.com - Les options sur le brut étaient en forme ce lundi, les yeux étant tournés vers le durcissement de la guerre civile en Syrie, et les possibilité de perturbations des livraisons.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 106,75 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0,3%, après avoir déjà empoché 1,3% pour s'établir à 106,42 lors de la précédente.
Ils avaient auparavant hésité dans une bande limitée entre 106,73 USD, leur cours le plus bas du jour, et 107,31 USD, leur meilleur depuis le 19 août.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 103,56 USD, leur plancher du 22 août, et rencontrer de la résistance à court terme à 107,53 USD, leur plafond déjà évoqué.
Les rumeurs grandissantes de frappes sur la Syrie de la part des pays occidentaux, et notamment des Etats-Unis, continuait en effet à les tirer vers le haut, après qu'il ait été affirmé que les forces loyales à Bachar el-Assad auraient utilisé des armes chimiques contre la population.
Le pays a beau ne pas être un producteur majeur, les observateurs craignent tout de même que le conflit interne, entamé depuis déjà deux ans, ne fasse tache d'huile et contamine les voisins qui en sont.
L'ombre de l'implication de l'Iran, sixième plus gros membre de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, planait aussi.
Les prix tenaient bon après que la chute du nombre des ventes de logements neufs aux Etats-Unis constatée vendredi ait semé le trouble au sujet de l'éventuelle diminution des coups de pouce de leur banque centrale.
Le département d'état au commerce américain a en effet enregistré 13,4% de transactions sur des bien immobiliers fraîchement construits de moins pour le mois passé, leur pire contre-performance en plus de trois ans, alors que les experts redoutaient déjà un faux pas de 2%.
Cette contre-performance a du coup semé le doute sur la reprise dans le domaine du logement national, et sur l'opportunité d'un coup de frein aux 85 milliards d'USD d'assouplissements quantitatifs mensuels de la Réserve Fédérale dès septembre.
Le compte-rendu de la prise de cap effectuée en juillet par la Réserve Fédérale avait mis en relief mercredi des décideurs "majoritairement d'accord" avec l'idée d'une réduction de ses rachats d'actifs, tout en demeurant partagés au sujet du moment où celle-ci devrait avoir lieu, bien que presque tous aient estimé que le moment n'était pas encore arrivé.
Il y était aussi indiqué que les résultats économiques étaient "nuancés", laissant entendre que le resserrage des boulons pourrait être encore retardé en cas d'essoufflement.
Elle se réunira les 17 et 18 septembre afin d'évaluer l'état de l'économie, et les mesures à prendre en conséquence.
Les yeux étaient désormais tournés vers la publication en fin de journée du volume des commandes de biens durables des Etats-Unis.
L'attention était désormais rivée sur les prochains résultats, en quête d'indices sur leurs orientations futures.
Toute amélioration renforcerait les chances d'une diminution des apports de capitaux de leur autorité monétaire.
Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans l'augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont trébuché de 0,05% pour glisser à 110,99 USD du baril dans le même temps, soit 4,24 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs prix, établis à Londres, avaient atteint un plafond à 111,61 USD, son plus haut niveau depuis le 2 avril.
Les troubles autour de la Méditerranée étaient au premier plan, alimentant l'angoisse d'une interruption des flux de la région.
Celle-ci, comprenant le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord représente 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2012.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 106,75 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0,3%, après avoir déjà empoché 1,3% pour s'établir à 106,42 lors de la précédente.
Ils avaient auparavant hésité dans une bande limitée entre 106,73 USD, leur cours le plus bas du jour, et 107,31 USD, leur meilleur depuis le 19 août.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 103,56 USD, leur plancher du 22 août, et rencontrer de la résistance à court terme à 107,53 USD, leur plafond déjà évoqué.
Les rumeurs grandissantes de frappes sur la Syrie de la part des pays occidentaux, et notamment des Etats-Unis, continuait en effet à les tirer vers le haut, après qu'il ait été affirmé que les forces loyales à Bachar el-Assad auraient utilisé des armes chimiques contre la population.
Le pays a beau ne pas être un producteur majeur, les observateurs craignent tout de même que le conflit interne, entamé depuis déjà deux ans, ne fasse tache d'huile et contamine les voisins qui en sont.
L'ombre de l'implication de l'Iran, sixième plus gros membre de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, planait aussi.
Les prix tenaient bon après que la chute du nombre des ventes de logements neufs aux Etats-Unis constatée vendredi ait semé le trouble au sujet de l'éventuelle diminution des coups de pouce de leur banque centrale.
Le département d'état au commerce américain a en effet enregistré 13,4% de transactions sur des bien immobiliers fraîchement construits de moins pour le mois passé, leur pire contre-performance en plus de trois ans, alors que les experts redoutaient déjà un faux pas de 2%.
Cette contre-performance a du coup semé le doute sur la reprise dans le domaine du logement national, et sur l'opportunité d'un coup de frein aux 85 milliards d'USD d'assouplissements quantitatifs mensuels de la Réserve Fédérale dès septembre.
Le compte-rendu de la prise de cap effectuée en juillet par la Réserve Fédérale avait mis en relief mercredi des décideurs "majoritairement d'accord" avec l'idée d'une réduction de ses rachats d'actifs, tout en demeurant partagés au sujet du moment où celle-ci devrait avoir lieu, bien que presque tous aient estimé que le moment n'était pas encore arrivé.
Il y était aussi indiqué que les résultats économiques étaient "nuancés", laissant entendre que le resserrage des boulons pourrait être encore retardé en cas d'essoufflement.
Elle se réunira les 17 et 18 septembre afin d'évaluer l'état de l'économie, et les mesures à prendre en conséquence.
Les yeux étaient désormais tournés vers la publication en fin de journée du volume des commandes de biens durables des Etats-Unis.
L'attention était désormais rivée sur les prochains résultats, en quête d'indices sur leurs orientations futures.
Toute amélioration renforcerait les chances d'une diminution des apports de capitaux de leur autorité monétaire.
Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans l'augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont trébuché de 0,05% pour glisser à 110,99 USD du baril dans le même temps, soit 4,24 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs prix, établis à Londres, avaient atteint un plafond à 111,61 USD, son plus haut niveau depuis le 2 avril.
Les troubles autour de la Méditerranée étaient au premier plan, alimentant l'angoisse d'une interruption des flux de la région.
Celle-ci, comprenant le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord représente 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2012.