Au terme de ce jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.314,45 dollars (- 3,7 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.179,2 euros (- 3,6 euros).
A un pas aussi modéré qu'irrégulier, les taux à long terme continuent néanmoins de se tendre aux Etats-Unis : ainsi, le rendement de l'obligation d'Etat fédérale à dix ans frise en ce dernier jour d'août les 1,58% alors qu'il n'était que de 1,52% durant le premier jour de ce même mois, et de 1,44% le 1er juillet. Ce qui peut être en partie attribué à des statistiques américaines plutôt favorables, ainsi donc qu'à la perspective grandissante de voir la Fed continuer de durcir sa politique monétaire.
Mécaniquement, le coût d'opportunité de la détention de l'or, dont par définition le rendement est nul, augmente lorsque le différentiel de rémunération séparant l'once des produits de taux se creuse.
Hier en séance, au comptant, 'l'once a même touché pour la première fois un plus bas de deux mois en passant sous les 1.310 dollars', soulignent d'ailleurs les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG).
Ajoutons que l'appétit des investisseurs haussiers sur le métal jaune semble toujours en berne : entre lundi et mardi soirs, l'encours de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares s'est tassé de 1,2 tonne à 955,4 tonnes. Ce qui le place 27 tonnes au-dessous du record annuel atteint au tout début du mois de juillet.
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