Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.096,8 dollars (- 8,8 dollars par rapport au fixing fixing d'hier après-midi) et 1.002,5 euros (- 11,8 euros).
La masse de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares américain continue de se contracter à vive allure : elle a encore baissé, entre lundi et mardi soirs, de 4,8 tonnes pour revenir à 689,7 tonnes, son plus bas niveau depuis septembre 2008. Ce chiffre est inférieur de moitié au sommet voisin de 1.350 tonnes constaté en décembre 2012.
Cet encours est habituellement considéré comme un indicateur de l'appétit des investisseurs haussiers pour le métal jaune. Force est de constater que les investisseurs, qui avaient prisé le métal jaune au plus fort de la crise financière et budgétaire américaine et de la crise de la zone euro désertent maintenant la valeur refuge. Et en font donc baisser le prix.
Alors que la demande d'investissement avait joué un rôle sensible dans la hausse du cours de l'or depuis plus d'une décennie, la définanciarisation de l'or se poursuit. Elle accélère même alors que les perspectives de voir le dollar (devise de négoce de l'or) monter - et les taux d'intérêt afférents aussi - pèsent de tout leur poids. L'or ne rapporte en effet aucun intérêt, et la perspective de voir les taux longs se tendre lui nuit aux yeux des épargnants.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta jugent que la tendance reste baissière et que les prochains objectifs de court terme se situent à 1.044 dollars puis 1.006 dollars.
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