L'échec du sommet de Doha, dimanche dernier, ne pénalise décidément pas le cours de l'or noir, qui continue son mouvement de reprise et caracole à un sommet de six mois environ. Jeudi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en juin restait quasi-stable à 45,9 dollars, le WTI américain de même livraison restant lui aussi neutre à 44,2 dollars.
Ce ne sont pas les stocks de produits pétroliers américains publiés la veille par l'EIA qui semblent à la manoeuvre, même s'ils étaient un peu plus favorables que prévu au sentiment haussier.
Notons, toujours du côté américain, que l'EIA a aussi confirmé hier que les extractions pétrolières américaines contiuaient de s'enfoncer sous la barre des 9 millions de barils/jour : elles sont passées la semaine passée de 8,977 à 8,953 millions de barils/jour. Soit leur plus bas niveau depuis octobre 2014.
D'une manière générale, résume un bureau d'études, le sentiment des opérateurs est qu'en dépit des surcapacités actuelles, le marché pétrolier a pris le long chemin qui devrait le mener vers un rééquilibrage. Même s'il faudra encore attendre plusieurs mois avant de le voir se concrétiser.
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