Mardi midi sur les marchés pétroliers en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre se tassait de 0,7% à 45,6 dollars, le WTI américain de même livraison le suivant de 0,7% à 43,6 dollars.
La réunion informelle des membres de l'Opep, prévue en marge d'un sommet énergétique qui se tiendra à Alger à la fin du mois, semble susciter moins d'espoirs de 'gels de production' que tel n'était le cas le mois dernier.
Certes, le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a fait savoir qu'un accord entre les membres du cartel pétrolier et les autres - on pense notamment à la Russie - était à portée, ce qui a soutenu les cours hier. M. Maduro a aussi déclaré que la production mondiale de brut, soit 94 millions de barils/jour pour l'heure, devait baisser de 9 millions de barils/jour pour stabiliser le marché.
Ce qui reste à voir. Pour l'heure, le terme ou l'accalmie des événements géopolitiques perturbant la production en Libye ou le Nigeria tendent à accroître les volumes de brut exportés par ces pays sur les marchés.
Notre conseil pour les investisseurs, tranche Saxo Banque ce matin : ne pas prêter trop attention aux déclarations concernant un accord sur la production, ce ne sont que des gesticulations inutiles. Le seul élément qui compte en ce moment, c'est que l'Opep, et particulièrement l'Arabie Saoudite, pompe au maximum dans ses réserves. Ce qui veut dire qu'un renforcement de l'excès d'offre est plutôt improbable à moyen terme.
Et les spécialistes d'asséner que selon eux, il y a assez peu de facteurs qui plaident en faveur d'un retour durable à la baisse sous les 40 dollars le baril.
EG
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