Au terme du premier fixing de ce jeudi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.284,8 dollars (- 6,2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.142,7 euros (- 3,3 euros). Rappelons cependant que l'once a atteint, le 6 juin à Londres, son plus haut niveau annuel à 1.293,5 dollars. Ce qui est aussi un record depuis le tout début du mois de novembre, juste avant l'élection de Donald Trump.
Pourtant, sii l'on en juge par la masse de lingots qui forme la contrepartie du SPDR Gold Shares, cet ETF aurifère américain qui est le premier au monde par le volume, les investisseurs sont revenus : hier soir, cet encours a bondi de près de dix tonnes par rapport à la veille à 864,9 tonnes. Il faut remonter jusqu'au début du mois de décembre pour retrouver la trace d'un niveau aussi élevé.
Pour l'ensemble des ETF aurifères, les flux entrants ont atteint hier 14,6 tonnes, indiquent les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG), du jamais vu depuis 11 mois. 'Il est clair que les investisseurs se protègent ainsi de nombreux risques', estiment les spécialistes.
En effet, cette journée de jeudi est caractérisée par une concentration d'événements potentiellement déstabilisants. Et ce sans même tenir compte de la situation géopolitique de plus en plus explosive au Moyen-Orient, où les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran se dégradent.
Tout d'abord, c'est aujourd'hui que se tiennent les élections générales législatives au Royaume-Uni. Voulu par Theresa May, Premier ministre conservateur chargé de négocier le Brexit, pour renforcer sa légitimité, ce scrutin anticipé pourrait mal tourner pour son instigatrice : les derniers sondages présagent d'un score serré, et les conservateurs pourraient perdre leur majorité.
Certes, le conseil des gouverneurs de la BCE ne devrait pas changer de politique ce midi. Mais les projections économiques de l'institution, par exemple celles de croissance, pourraient être modifiées. De quoi affecter la perception des actions futures de l'établissement émetteur.
Enfin, la scène politique américaine suscite des doutes : on attend tout à l'heure l'audition par le Congrès de l'ex-patron du FBI, James Comey, démis de ses fonctions alors que les liens entre le président Trump et la Russie suscitent des questionnements persistants. Une situation qui pourrait déboucher, dans le pire des cas, sur l'impeachment et donc la révocation du président Trump.
EG
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Pourtant, sii l'on en juge par la masse de lingots qui forme la contrepartie du SPDR Gold Shares, cet ETF aurifère américain qui est le premier au monde par le volume, les investisseurs sont revenus : hier soir, cet encours a bondi de près de dix tonnes par rapport à la veille à 864,9 tonnes. Il faut remonter jusqu'au début du mois de décembre pour retrouver la trace d'un niveau aussi élevé.
Pour l'ensemble des ETF aurifères, les flux entrants ont atteint hier 14,6 tonnes, indiquent les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG), du jamais vu depuis 11 mois. 'Il est clair que les investisseurs se protègent ainsi de nombreux risques', estiment les spécialistes.
En effet, cette journée de jeudi est caractérisée par une concentration d'événements potentiellement déstabilisants. Et ce sans même tenir compte de la situation géopolitique de plus en plus explosive au Moyen-Orient, où les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran se dégradent.
Tout d'abord, c'est aujourd'hui que se tiennent les élections générales législatives au Royaume-Uni. Voulu par Theresa May, Premier ministre conservateur chargé de négocier le Brexit, pour renforcer sa légitimité, ce scrutin anticipé pourrait mal tourner pour son instigatrice : les derniers sondages présagent d'un score serré, et les conservateurs pourraient perdre leur majorité.
Certes, le conseil des gouverneurs de la BCE ne devrait pas changer de politique ce midi. Mais les projections économiques de l'institution, par exemple celles de croissance, pourraient être modifiées. De quoi affecter la perception des actions futures de l'établissement émetteur.
Enfin, la scène politique américaine suscite des doutes : on attend tout à l'heure l'audition par le Congrès de l'ex-patron du FBI, James Comey, démis de ses fonctions alors que les liens entre le président Trump et la Russie suscitent des questionnements persistants. Une situation qui pourrait déboucher, dans le pire des cas, sur l'impeachment et donc la révocation du président Trump.
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