L'indice PMI final Markit composite de l'activité globale dans l'Eurozone se replie de 52,1 en octobre à 51,1 en novembre, s'inscrivant en dessous de son estimation flash (51,4). Il signale une croissance de l'économie pour le 17ème mois de suite, mais son niveau reflète un taux de croissance à un plus bas de 16 mois.
Cette tendance reflète un affaiblissement de la demande, le volume des nouvelles affaires reçues par les entreprises privées de la région reculant pour la première fois depuis juillet 2013. Par ailleurs, la croissance de l'emploi reste quasi-nulle au cours de la dernière période.
Si l'indice final de l'activité de services de l'Eurozone se replie de 52,3 en octobre à 51,1 le mois dernier, il se maintient toutefois au-dessus de la barre du 50 du sans changement pour le 16ème mois consécutif.
La contraction de l'économie française reste l'un des principaux obstacles à la croissance de la zone euro. La progression de l'activité ralentit en Allemagne et en Espagne, alors qu'elle s'accélère en Italie et que l'Irlande continue d'enregistrer la plus forte croissance.
'Les données sont pour l'heure conformes à une hausse du PIB d'à peine 0,1% au quatrième trimestre, et à défaut d'une reprise prochaine de la demande, le secteur privé, qui connaît actuellement une croissance nulle, s'oriente vers un retour à la contraction en début d'année 2015', prévient Chris Williamson, chief economist à Markit.
'Les derniers résultats de l'enquête montrent que les mesures adoptées par la BCE pour dynamiser la croissance de la zone euro n'ont toujours pas produit d'effet tangible sur la confiance des consommateurs et des entreprises. Ce constat devrait plaider pour la mise en place immédiate d'une politique de relance plus agressive, indispensable pour éviter une nouvelle récession dans la région', ajoute-t-il.
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Cette tendance reflète un affaiblissement de la demande, le volume des nouvelles affaires reçues par les entreprises privées de la région reculant pour la première fois depuis juillet 2013. Par ailleurs, la croissance de l'emploi reste quasi-nulle au cours de la dernière période.
Si l'indice final de l'activité de services de l'Eurozone se replie de 52,3 en octobre à 51,1 le mois dernier, il se maintient toutefois au-dessus de la barre du 50 du sans changement pour le 16ème mois consécutif.
La contraction de l'économie française reste l'un des principaux obstacles à la croissance de la zone euro. La progression de l'activité ralentit en Allemagne et en Espagne, alors qu'elle s'accélère en Italie et que l'Irlande continue d'enregistrer la plus forte croissance.
'Les données sont pour l'heure conformes à une hausse du PIB d'à peine 0,1% au quatrième trimestre, et à défaut d'une reprise prochaine de la demande, le secteur privé, qui connaît actuellement une croissance nulle, s'oriente vers un retour à la contraction en début d'année 2015', prévient Chris Williamson, chief economist à Markit.
'Les derniers résultats de l'enquête montrent que les mesures adoptées par la BCE pour dynamiser la croissance de la zone euro n'ont toujours pas produit d'effet tangible sur la confiance des consommateurs et des entreprises. Ce constat devrait plaider pour la mise en place immédiate d'une politique de relance plus agressive, indispensable pour éviter une nouvelle récession dans la région', ajoute-t-il.
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