Le groupe européen Velocita Energy a annoncé mardi la mise en service de son premier parc éolien en France dans le Doubs (Franche-Comté) et affiche ses ambitions avec un portefeuille de près de 600 mégawatts de projets dans le pays.
"Cette mise en service illustre les efforts de développement de la société en France et notre vision d'investisseur étranger qui croit au potentiel éolien en France", a affirmé à l'AFP Jean Lemaire, directeur pour l'Hexagone de Velocita Energy.
Le groupe européen, basé à Londres et détenu par le fonds américain Riverstone, spécialisé dans l'énergie, est également présent au Royaume-Uni.
Le parc "Les Monts du Lomont", de taille pour l'instant modeste avec 5 éoliennes et une capacité de près de 14 MW, est en réalité la première étape d'un projet plus important qui rassemblera d'ici trois ans dans le Doubs 54 éoliennes pour une capacité installée de 150 MW.
Le parc lui-même aura à cette date une puissance de 30,6 MW.
"Au total, cela représente un investissement de 120 millions d'euros", précise Jean Lemaire.
Mais Velocita Energy ne compte pas s'arrêter là. Le groupe a "sécurisé 250 millions d'euros d'investissement en France d'ici 2018", ajoute son dirigeant.
Sur les 570 MW de projets en développement en France, la moitié ont obtenu les permis nécessaire pour lancer la construction, précise-t-il.
En France, le secteur de l'éolien reste dominé par les deux énergéticiens historiques, Engie (ex-GDF Suez) avec un parc de plus de 1.000 MW, devant EDF (PA:EDF) Energies nouvelles avec plus de 650 MW.
Le pays s'est fixé un objectif de 25.000 MW de capacités installées (sur terre et en mer) d'ici 2020.
Velocita Energy, qui s'est installé en France en 2011 après avoir racheté le portefeuille de projets dans l'éolien de l'allemand Eon, ne s'interdit pas non plus de se diversifier dans d'autres énergies renouvelables.
"Nous menons des réflexions sur le solaire et l'éolien offshore", indique Jean Lemaire.