La Bourse de Paris débutait très timidement dans le vert vendredi (+0,09%), rechignant à s'élancer franchement dans une séance pauvre en rendez-vous et où la Bourse de New York n'ouvrira ses portes qu'à moitié.
"L'absence de volumes significatifs était la principale problématique des marchés hier, elle le sera encore aujourd'hui du fait de la période de Thanksgiving aux Etats-Unis. Les investisseurs européens vont devoir prendre leur mal en patience en cette période creuse", a souligné Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
"Le seul indicateur macroéconomique susceptible de jouer sur la tendance concernera le PIB britannique au 3e trimestre et, surtout l'investissement des entreprises sur la même période, qui reste un facteur clé afin d'évaluer l'impact économique réel du Brexit", a-t-il estimé.
Du côté des indicateurs, l'agenda est plutôt dégarni, à l'exception d'une nouvelle estimation du Produit intérieur brut du Royaume-Uni au troisième trimestre.
Avant l'ouverture, le moral des ménages français a été publié et il est resté stable en novembre, après avoir légèrement augmenté en octobre.