La nette victoire du 'non' au référendum sur la réforme constitutionnelle en Italie a entraîné la démission du Président du Conseil Matteo Renzi, qui défendait ce projet et avait fait de son approbation populaire la condition sine qua non à son maintien au pouvoir. D'après Euler Hermes (PA:ELER), elle pourrait aussi avoir un impact défavorable sur l'économie du pays.
Selon une étude du spécialiste de l'assurance-crédit baptisée 'Italy : the show must go on', l'incertitude politique pourrait en effet engendrer une crise de confiance modérée, avec une croissance du PIB italien handicapée de 0,3 point. Dans ce cas, l'économie italienne devrait croître de +0,6% l'an prochain, contre une prévision originelle de +0,9%.
Contrairement à 2011-2012, un stress financier d'envergure devrait cependant être évité, anticipe Euler Hermes. Si d'aventure un tel évènement se produisait malgré tout, la croissance du PIB italien se rapprocherait de la stagnation (+0,2%).
L'Italie bénéficie de véritables pare-feu, comme le programme d'assouplissement quantitatif de la BCE, et de l'amélioration du cadre institutionnel en Europe (MES), rassure néanmoins le groupe, qui met aussi en avant l'excédent de balance primaire et une dette publique majoritairement détenue par les résidents de l'autre côté des Alpes.
En revanche, le secteur bancaire italien devrait ressentir le contrecoup. Plus largement, les entreprises italiennes pourraient faire les frais du choc de confiance, quoiqu'il soit mesuré. Enfin, un léger désinvestissement depuis l'étranger et un durcissement des conditions de financement sont à prévoir, ce qui devrait empêcher l'investissement de progresser (+0,2%).
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Selon une étude du spécialiste de l'assurance-crédit baptisée 'Italy : the show must go on', l'incertitude politique pourrait en effet engendrer une crise de confiance modérée, avec une croissance du PIB italien handicapée de 0,3 point. Dans ce cas, l'économie italienne devrait croître de +0,6% l'an prochain, contre une prévision originelle de +0,9%.
Contrairement à 2011-2012, un stress financier d'envergure devrait cependant être évité, anticipe Euler Hermes. Si d'aventure un tel évènement se produisait malgré tout, la croissance du PIB italien se rapprocherait de la stagnation (+0,2%).
L'Italie bénéficie de véritables pare-feu, comme le programme d'assouplissement quantitatif de la BCE, et de l'amélioration du cadre institutionnel en Europe (MES), rassure néanmoins le groupe, qui met aussi en avant l'excédent de balance primaire et une dette publique majoritairement détenue par les résidents de l'autre côté des Alpes.
En revanche, le secteur bancaire italien devrait ressentir le contrecoup. Plus largement, les entreprises italiennes pourraient faire les frais du choc de confiance, quoiqu'il soit mesuré. Enfin, un léger désinvestissement depuis l'étranger et un durcissement des conditions de financement sont à prévoir, ce qui devrait empêcher l'investissement de progresser (+0,2%).
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